mercredi 21 décembre 2011

EXTRASYSTOLES

Après deux semaines de blanc, ce billet sera consacré aux mésaventures cardiaques d'un jeune cinquantenaire.
Magie de l'arithmétique, la cinquantaine représente exactement la moitié de la centaine qui représente elle-même la longévité maximum espérée pour la plupart d'entre nous. Consciemment ou non, au-delà du cap fatidique des cinq dizaines, tout décline, et la précieuse mécanique humaine perd une grande partie de sa cote argus. Aussi, ayant atteint cet âge, mais néanmoins confiant dans l'état de mes artères, je m'apprêtais, comme chaque année, à faire remplir mon certificat d'aptitude par mon médecin traitant. La facilité apparente de la démarche me révèlera quelques surprises :
- "Ah, mais pas du tout, mon bon Monsieur, je ne vous le signe pas votre papier, il faut passer un test d'effort, un bilan sanguin, des analyses, et tout le toutim ...
- Ah bon ? ah bon ? et bien allons-y ..."
Quatre semaines plus tard, c'est la norme paraît-il pour avoir un rendez-vous, clinique de Trappes, premier client de la matinée, service cardiologie. Me voilà sur une improbable machine, certes munie de pédales mais très très loin d'un Cervélo, Canyon ou autre Look... Telle une souris de laboratoire, bardé de capteurs, j'ai pour mission de pédaler à l'exact rythme indiqué, l'effort devant se durcir graduellement. Au cran 6 ou 7, je ne vois pas encore où est le problème. Ma charmante cardiologue sent qu'elle va prendre du retard. Aussi, pour gagner du temps, elle me demande de sprinter. Bête et discipliné, roulez roulez petit bolide, j'obéis. Me concentrant sur mon effort, je m'imagine dans Port-Royal : le barbu a décroché, JB est à ma pogne, je l'entends souffler dans mon dos, les autres sont loin... (Jocelyne m'interrompt : "Tu devrais te lancer dans la science-fiction"). Je m'enflamme, que voulez-vous, je suis un lyrique. Où en étais-je ? Ah oui, une triste machine reliée à un ordinateur, lui-même relié à une blouse blanche qui m'apparaît avoir autant de compétences sportives qu'un alcoolique dans le domaine des eaux gazeuses... Fin du test, retour au calme, lecture des résultats. A la mine grave du docteur j'oppose un vague sourire niais, content de ma prestation sur sa saloperie de bécane de merde. Et là :
- "Que vois-je ? Des extrasystoles ! Des extrasystoles monomorphes isolées dont 2 doublets !"
J'ai toujours cru avoir bon coeur. D'un seul coup tout s'effondre et me voilà quasi cardiaque. Bien sûr, mon papier ne sera pas signé et le feuilleton doit continuer pour une troisième visite. Loin de moi l'idée de dénoncer un contrôle utile, j'admets être légèrement agacé par la procédure. A l'évidence, il ne me semble pas que nous constituions une population à risques, ou du moins pas plus que les CZ (collés au zinc) pour leur 6 ou 7 apéros quotidiens ingurgités hors fédération, et donc hors tout contrôle.
Si toutefois vous me retrouvez les bras en croix en haut de la Madeleine, personne ne fera de procès à la médecine locale. Et si cela doit arriver, je lègue mes vélos au club et mes maillots au pressing.

En attendant, sur injonction de qui vous savez, une sortie est proposée samedi 24/12 à 9 h Voisins (sauf si ça glisse).

dimanche 4 décembre 2011

Affutage du muscle et supplément d'âme suite


La bonne parole près du Carrefour de l'arbre

  Cyclisme et philosophie : de l'affutage du muscle au supplement d'ame
La Voix du Nord


Pévèle - Mélantois

Cyclisme et philosophie : de l'affûtage du muscle au supplément d'âme

mardi 29.11.2011, 05:36 - La Voix du Nord
 Xavier Garnotel (à droite) et Jean-François Balaudé : des gros braquets de la pensée. Xavier Garnotel (à droite) et Jean-François Balaudé : des gros braquets de la pensée.

| BOUVINES |

Le propre de l'homme, dès qu'il monte sur un vélo, ce n'est pas le rire. C'est la capacité de tutoyer Spinoza, en moulinant un bon braquet quelque part entre Baisieux et Cysoing !

Du moins, c'est ce qu'on a appris l'autre samedi à Bouvines en écoutant une surprenante échappée de cyclistes-philosophes, lancée du côté de l'Arbre par les organisateurs des semaines européennes de philosophie. Ils ont fait face à un gros peloton de passionnés, réunis par le maire de Bouvines, Alain Bernard, le représentant sur terre de Philippe-Auguste qui n'est pas le dernier à « allumer la mèche » (1), et le président des Amis de Paris-Roubaix, François Doulcier, qui n'hésite pas de son côté à « mettre le nez à la fenêtre » (2). Ces penseurs du vélo ont surpris leur auditoire avec une façon de raconter la course qui en a envoyé plus d'un « dans la moulure » (3).
Xavier Garnotel, professeur d'EPS et docteur en anthropologie, a publié une ethnologie du peloton, définissant ainsi l'identité du champion cycliste : un homme qui a une culture spécifique, un jargon et un bronzage qu'on ne peut pas rater ! Jean-François Balaudé, professeur de philosophie et spécialiste d'Épicure, a publié récemment dans Philo Magazine une conversation avec Laurent Jalabert : « Moi, dit Jalabert, la star des pelotons, dès que j'ai un dossard aux fesses, tout va beaucoup plus vite ! » En clair, le muscle entraîne le neurone. À moins que ce ne soit l'inverse...

Tout dans la tête

La réponse de Spinoza (L'Éthique, 1677) paraît simple. Il évoque un parallélisme de l'esprit et du corps.
En disant cela, il ne fait en réalité que « sucer la roue » (4) de Platon qui parle, lui, d'un « équilibre du corps et de l'âme ». Dur métier que la philosophie. Notre conférencier parisien s'est vite aperçu que ses premières citations venaient de « poser une mine » (5) philosophique dans l'assistance. Alors il a expliqué les choses en évoquant « les trois régimes de pensée cycliste », les trois braquets du philosophe sportif en quelque sorte. D'abord « le corps pensant méditatif » : c'est ce qui arrive au coureur à l'entraînement, il produit un effort régulier, les jambes tournent toutes seules, il a l'esprit qui se libère ! Ensuite, « le corps pensant tacticien » : c'est notre Jalabert qui « sent la course », qui réagit au quart de tour pour s'imposer en tête. Ou un Tom Boonen qui travaille son compagnon d'échappée au mollet dans le Pavé de l'Arbre : il le jauge, absorbe à l'instant « T » tous les paramètres du reste de la course et décide d'y aller seul, de planter son camarade qui a déjà commencé à « faire de l'huile » (6) !
Reste le « corps dépensant ». Celui-là, c'est l'apothéose. Il faut se mettre sur les pentes du Galibier.
Rapidement, le corps rentre en dette de Co² et de réserve glycémique. On se concentre sur l'effort, on continue. Et puis arrive le moment où on se met dans la zone rouge. Seuls les meilleurs passent ce cap-là, ils parlent d'une expérience cruciale, spirituelle. La volonté n'y est plus pour rien. C'est « un dessaisissement de soi, lance Jean-François Balaudé, on devient pur souffle, pur mouvement ! » En clair, c'est l'extase. L'auditoire en a eu le souffle coupé. Avant de redescendre sur terre. • E. D. (CLP)
(1) Commencer la bagarre, attaquer. (2) Tester ses adversaires en se portant en tête de la course. (3) Relancer la course, sans laisser le temps à l'adversaire de récupérer. (4) Se coller derrière un échappé sans jamais prendre le relais. (5) Porter une attaque violente et soudaine. (6) Être à bout de force après un long effort.

vendredi 2 décembre 2011

TROUPEAU SANS BERGER

Troupeau sans berger cherche barbu désespérement ...
8 h 55, Voisins, dimanche dernier : 15 mecs errent tels des âmes en peine.
"Alors, quel parcours ? Un groupe ? Deux groupes ?". Pas de leader naturel et aucune décision ne sera prise, ou plutôt on décide de ne rien décider. Le premier groupe se barre et nous attend trente mètres plus loin, et c'est finalement un seul paquet qui défile sous les yeux goguenards des habitués matutinaux du café La Providence. Pascal prend alors les clés du camion et nous emmène vers St Léger. Parcours plat, allure stable, RAS.
Quand même, Daniel, reviens ! Le VS sans le barbu c'est plus pareil. "I will be back" : LE BARBU II, le retour. Encore plus fort.
Des effets spéciaux à couper le souffle.
Un scénario en béton.
Des images d'enfer.
Prochainement à Voisins.
Première séance dimanche 04/12 à 9 h.

samedi 26 novembre 2011

NUIT ET BROUILLARD

Les jours racourcissent, un brouillard épais s'est emparé de la Vallée. Pour le tourisme, c'est râpé, on ne voit plus rien. De toute façon, on connaît tout par coeur : là il y a une gendarmerie, là il y a un radar ...
Donc on sera peinards, personne ne pourra nous voir.
Vous pouvez accrocher une petite loupiote à l'arrière de la selle, histoire de montrer que nous continuons de clignoter quoi qu'il arrive.
Dimanche 27/11 9 h à Voisins pour ne pas rater la marée, mille sabords et corne de brume !

mercredi 16 novembre 2011

90 x 10

Nous ne faisions pas les malins, tous en arc de cercle autour de la voiture bleue, sermonnés comme des enfants pas sages. Notre tort : flagrant délit d'imprudence, d'incivilité et d'indiscipline. Faisons notre mea culpa (je ne suis qu'un furoncle putride). Pourtant sympa de se retrouver nombreux en ce beau dimanche de novembre où le froid n'était pas encore trop vif. J'étais derrière, ça descendait, ça allait assez vite, et comme bien souvent plus de deux de front avec des gars qui doublent dans tous les sens, et personne ne s'est rabattu quand un klaxon persistant s'est fait entendre. Quand le klaxon s'est transformé en sirène, là encore personne n'a bougé. Quand ils nous ont enfin doublé, c'eut été une faute professionnelle de nous laisser filer. Extrait :
"J'en prends dix au hasard et je leur colle 90 euros d'amende. Il n'y a pas un vélo qui est en règle, pas de catadioptre, pas de sonnette (!!!), pas de plaque".
Bref, la grande scène du deux. Notre gendarme s'est montré très convaincant mais au final pas de prune. Nous repartons un peu penauds.
Que retenir ?
- Je préfère mille fois cette leçon de morale à la plus petite des gamelles.
- Que notre sécurité est en grande partie dans nos mains, après l'accident c'est trop tard. Donc je m'annonce partisan d'éviter les paquets de plus de dix. Outre la sécurité, cela permettra d'avoir plus d'homogénéité au niveau sportif.
- Même si cela nous emmerde, il serait bon de s'auto-discipliner et de se rabattre plus rapidement afin de faciliter les dépassements.
Désolé de jouer les rabat-joie, ceci afin d'éviter de tomber dans la philosophie Crocodile Dundee :
- On se fout de tout
- On doute de rien
- On se fait pas chier
Cela étant dit, et une fois la prise de conscience évidente, glissons sur des sujets plus ludiques. N'oubliez pas la réunion du lundi 05/12 à 19 h rue Jacques Boyceau à Versailles pour débattre des objectifs sportifs. N'oubliez pas vos adhésions.
Et bien sûr, dimanche 20/11 à 9 h Voisins. Plus têtu, tu meurs...

jeudi 10 novembre 2011

FAST AND FURIOUS

La sortie fut ainsi, un trait rose ininterrompu sillonnant la région telle une comète. Tant pis pour tout ce qui traîne sur la route, notamment les automobilistes, généralement peu sensibles à l'esthétique sportivo-versaillaise. Very dangerous par moment quand nos amis à quatre roues doublent sciemment au ras des guidons et qu'ils se croient autorisés à dessiner de jolies queues de poisson. Nous avions le tort d'être nombreux. Il m'arrive de regretter ce cher Etienne, toujours prêt à lâcher de grands coups de tatanes dans les portières. C'était le bon temps ... Sachons raison garder. Je cohabite, tu cohabites, il cohabite, ... N'empêche, ça n'a même pas réussi à gâcher cette sortie, ayant même décidé de la faire durer en rentrant tranquille afin d'épargner mes pauvres petits mollets qui criaient grâce. A ma grande surprise, tout le monde a ralenti. Merci les gars, mais je connais le chemin. J'espère que Jeff, Benoît et autres ne se sont pas ennuyés et n'étaient pas en retard au repas dominical car si Benoît est en retard, madame bout (arf, arf, arf, ...). On rééssaye dimanche, promis on serre à droite, on roule droit et on fait pas de vagues.
Dernière minute, une dépêche vient de tomber : en raison du 11 novembre, tous les poilus sont convoqués vendredi 11 à 9 h Voisins.
Et comme d'habitude, dimanche 13 à 9 h Voisins également.

samedi 5 novembre 2011

ALORS VOILA !

Oserais-je utiliser ce modeste blog à vocation sportive pour étaler sans pudeur aucune mes états d'âme, mes combats, mes exaspérations, profitant ainsi sans scrupules de cette tribune pour dénoncer les terribles maladies qui rongent insidieusement nos sociétés ? Je vous parlerai de la "voilàte".
N'avez-vous pas remarqué la façon dont vos contemporains s'expriment, du plus diplômé au plus modeste ? Il est terriblement difficile d'y échapper. Moi le premier, tous autant que nous sommes, nous ne pouvons prononcer trois phrases sans conclure par un "voilà". C'est d'ailleurs une bonne façon de distinguer l'oral de l'écrit. Sur le papier, incontestablement, le "voilà" se fait plus rare, on a moins besoin de l'assentiment de nos concitoyens. Notre époque nous laisse souvent impuissants face à des forces qui nous dépassent, nous ne pouvons que conclure, alors voilà. Amusez-vous à compter les "voilà" sur les conversations les plus anodines, vous serez surpris. Véritable tic chez certains, moins fréquent chez d'autres, personne n'y échappe. Alors voilà, du coup je propose dimanche 06/11, 9 h à Voisins.
Voilà, voilà, voilà, c'est fini pour aujourd'hui.

jeudi 27 octobre 2011

RENOU-VEAU VELO



Ca y est, elle est arrivée, la huitième merveille du monde, la machine du diable, le truc qui fait que je sais tout sur le Q-factor, sur le pédalier Rotor, sur les angles des tiges de selle, sur l'opportunité d'adopter une position plus à l'arrière, plus à l'avant, sur le montage des boîtiers BB30 compatibles ou non avec la bonne humeur de ma belle-mère ...
Il aura pris le chou à la moitié des marchands de vélo du département mais ça y est, c'est effectif, le choix est fait. S'il vous plaît, qu'aucun d'entre vous n'émette la moindre remarque négative ou ne remette en cause de quelque façon que ce soit les choix technologiques de notre barbu.
Au Salon du Cycle, les représentants ont frisé la nervous breakdown quand ils l'ont vu rappliquer. Mais je le repète comme un soulagement, ça y est, ç'est fait, il est là, on n'en parle plus. Un petit crédit sur douze ans pour le financer et hop, c'est fini, on passe à autre chose.
Donc, autre chose, c'est le match de dimanche. Qu'elle était calme la Vallée : personne à Voisins, personne sur les routes. Vous avez vraiment raté la sortie du siècle, j'avais une de ces patates ! C'est bien simple, on ne voyait que moi. De retour et comme convenu, j'ai pu voir ce foutu match, dans les conditions du direct après l'avoir soigneusement enregistré. Que dire ? déception ? oui, peut-être. Cependant, il y a un mois, nous aurions signé des deux mains pour cette deuxième place qui ressemble à une victoire. Alors perso, j'ai assisté à un beau match et c'est l'essentiel.
Je suis en bout de page, juste un mot : dimanche 30/10, 9 h Voisins.

jeudi 20 octobre 2011

ALLEZ LEZ BLEUS !

Dimanche, il y a match. C'est pas tous les jours : "On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale !" ! Comment en est on arrivé là, à déplacer la sacro-sainte sortie du dimanche au samedi ? La pression sociale est énorme, la France retient son souffle, tout ça pour probablement se faire couper en rondelles par des sauvages de l'autre bout du monde. Enfin bon ...
Allez, c'est la fête, je propose donc :
- une sortie de décrassage samedi 22/10 à 9 h Voisins
- et le lendemain pareil (vous allez être propres)
Tout ça pour le même prix. Elle est pas belle la vie ?
Ah oui, le match ? Tu l'enregistres, coco.

samedi 15 octobre 2011

OCTOBRE


Après une belle résistance, le soleil a fini par céder du terrain. Demain, petite laine obligatoire.
"Le vent fera craquer les branches, la brume viendra dans sa robe blanche, y'aura des feuilles partout couchées sur les cailloux, octobre tiendra sa revanche".
Oui, je sais, c'est du Cabrel, j'adore cette chanson. Demain, calé dans vos roues, je n'aurai certainement pas le temps de chantonner.
Plus prosaïque, en illustration totalement anachrononique avec ce préambule, une photo d'Eric sur le podium, deuxième du Trophée de l'Ouest. Les bretons l'ont adopté. Ils voulaient le garder, ils lui ont même donné un maillot, jamais on leur donne, c'est notre Eric à nous, on le garde. Non mais, des fois ...

Dimanche 16/10 8 h 30 à Voisins.

mercredi 5 octobre 2011

ALLEZ ! ON RESIGNE POUR UN AN

Pour les bleus, le VS tiendra séance pour son Assemblée Générale annuelle dimanche 9 octobre à 9 h au stade Montbauron à Versailles (rue Jacques Boyceau, salle au 2ème étage).
Par le fait, petite sortie de remplacement le samedi 8 octobre à 8 h 30 Voisins.
Hugh, j'ai dit.

vendredi 30 septembre 2011

PENSEZ A L'A.G.

"- Qui veut proposer des sorties un tant soit peu novatrices ? D'où je suis, je vois pas bien, le grand au fond ... Mr Benoît ?
- Non, non, rien, j'ai pas bougé, c'est pas moi ..."

Dommage, l'idée était bonne, on remettra ça. Là, on était pas prêts. Trop naïfs, trop frais, trop tendres, trop nombreux, toujours trop quelque chose.
Puisque c'est comme ça, on va sillonner une fois de plus le Parc Naturel. Donc 8 h 30 à Voisins dimanche 02/10.

Sinon, on a jamais été aussi près de la prochaine A.G. Vous pouvez dès maintenant demander votre certificat médical à votre médecin préféré. Plaquettes, amortisseurs, carburation, pot d'échappement, tout doit être nickel pour 2012.

Allez vaï, à dimanche.

dimanche 25 septembre 2011

LA LOOSE, TOUJOURS LA LOOSE

- Et pour ces Messieurs, qu'est-ce que ce sera ?
- Tiens, je vais prendre une ou deux crevaisons.
- Elles sont fraîches de ce matin, du pur silex de la forêt de Bailly. Je vous fais un prix ?
- Mettez moi le paquet !
- La boîte de cinq ?
- Oui, oui, c'est ça.
- Et avec ceci ?
- Je vois que vous avez des gamelles.
- Ah, Monsieur est connaisseur.
- Bon allez, j'en prends deux.
- Je vous les emballe ?
- Non, non, c'est pour tout de suite.

Pour un beau dimanche, ce fut un beau dimanche, on aurait mieux fait d'aller au marché. Vous l'aurez compris, tout a été de travers. Pourtant, plus de quinze à Voisins, cela faisait longtemps. Quelques nouvelles têtes : Benjamin, Frédéric, Stéphane. Bienvenus à l'Olympique Racing Baltringue Club de Versailles !
Les ingrédients étaient pourtant réunis : une température douce, la promesse d'un beau soleil d'automne et Benoît à la manoeuvre pour nous faire découvrir ses routes d'entraînement favorites. Et puis non, rien ne va plus. Est-ce le mauvais état des routes ? Ca n'a pas arrêté de faire pschitt. De plus, à un stop, un zozo oublie de s'arrêter, me rentre presque dedans et le voilà dans le fossé. Premier avertissement. Vingt kilomètres plus loin, sur un tourne à gauche, gros "BLONG" entre Hervé et Stéphane. Tout ce qui dépasse est ratatiné : dérailleur, poignées de frein et, plus gênant, patte de dérailleur. Dérive-chaîne en action, toujours prêt jamais surpris, Benjamin répare. Retour à la casa, en petits paquets séparés : les pressés, les moins pressés et les amochés. Super sortie ! Je sens que l'on va attirer du monde ! J.B. tu as bien fait de ne pas venir. Ah bon, t'es tombé aussi ? Je le crois pas, qui nous en veut ? Trop fort le V.S...

vendredi 23 septembre 2011

APPEL AUX CROISADES

Mes très chers frères,
Pour ce dimanche 25/09, notre bon Benoît nous propose un nouveau parcours. Le rendez-vous sera donc donné dès 8 h 30 à Voisins. Nous pourrons ainsi explorer d'obscures régions au nord de la Nationale 12. Certains s'y sont, paraît-il, déjà risqués. De belles bosses y ont été détectées.
Munis d'une bible et d'un casque colonial, nous irons donc évangéliser ces lointaines contrées vivant dans le péché, loin des aubes bleues et roses et des théories messianiques de Frère Daniel, de Saint Jean-Baptiste et autres apôtres de la bracasse.
Ainsi soit-il.
Mystiquement vôtre.
Saint-Michel
(totalement barré, le pôvre !!!)

dimanche 18 septembre 2011

COURSE DES MUREAUX



Alors Benoît, cette course ?

"Très belle course en ligne de 105km, bien organisée par le club des Mureaux (bravo!) sur un beau parcours dans le Vexin tout d'abord (vers la Roche Guyon) puis retour vers Septeuil et Maule. Avec Eric et Didier nous étions 3 du VS. Le tracé était assez roulant sur la première moitié et sélectif ensuite : plus vallonné avec du vent de travers qui faisait mal aux cuisses.
La bosse de Septeuil (étroite, largement au dessus de 10%) a vraiment lancé les hostilités. Le peloton a explosé une première fois mais je suis parvenu à rester dans le groupe de tête. Des petits groupes ont réussi a revenir sur notre groupe - Bravo Eric que j'ai revu - mais on savait que la course allait se jouer dans la bosse de Maule (2.5km) à 4 km de l'arrivée. Je l'ai attaquée vers la 20ème position, en sachant qu'il restait quelques catégories 3 devant.... je réalise une bonne montée (j'ai dû battre mon record!). En haut nous rejoignons avec quelques relais un groupe de 5/6 coureurs et nous sommes une quinzaine. Damned, il reste 2 autres catégories 3 dans le paquet ! Je me dis que si l'arrivée est sur le plat je suis sûr de faire 3, doué comme je suis dans ces situations.... En effet à l'entrée dans Ecquevilly (l'arrivée), je suis 3ème et le 1er (de ma catégorie) 4 ou 5 places devant! Mais non, que vois-je ? un virage et un beau talus bien raide. Oups, je mets immédiatement le petit plateau (le bon choix pour ne pas être planté) et je mets le turbo, je passe celui qui était près de moi et reviens sur celui qui était jusqu'alors 1er. Petite descente et à nouveau montée (moins raide), il me repasse en bas mais je vois l'arrivée et observe que mon concurrent coince un peu, c'est le moment de faire un dernier effort et ça passe : arrivée au sprint avec une longueur d'avance. Quel final! Didier et Eric suivent rapidement et restent avec moi pour la remise des prix et les photos. Qu'ils en soient remerciés ! PS: la prochaine fois je ferai attention d'être au centre sur la photo si je gagne. On a toujours à apprendre !"

Bravo ! pour Benoît : hip hip hip
Tous en choeur : HOURRA !!!

vendredi 16 septembre 2011

On a un ch'ti peu merdé ...

Tout se serait-il mieux passé si nous avions fait le haka sur la ligne de départ ? J'imagine Eric, Jean-François, Gérard, Laurent et moi, alignés au départ d'Abbeville à se frapper les coudes et les cuisses : "Ka Mate Ka Mate ...".
Sûr, ça aurait eu de la gueule, face aux nombreux people présents, probablement passablement éberlués. Malheureusement et malgré une météo optimum, les dieux du vélo devaient être également en week-end et chacun d'entre nous a géré comme il a pu son lot de malchance.
Le premier servi sera Gérard avec une butée de câble de dérailleur rétive qui l'obligera à l'abandon dès le 10ème kilomètre.
Laurent, Eric et Jean-François seront bloqués aux écluses et verront s'envoler irrémédiablement la tête de course.
Rajoutons une petite chute pour Laurent (trop de vélos, pas assez de route pour tout le monde).
Mon cas sera réglé au kilomètre 60, trahi par Sram, et me voilà bloqué sur le onze dents. Qu'à cela ne tienne, à part le raidard d'Ault, passé à pied, je pourrai rallier l'arrivée sur le petit parcours.
Le bilan n'est pas si catastrophique : Eric et Jean-François seront dans les 100 premiers. Laurent et Jean-Luc Lacoste (présent pour recevoir une belle médaille d'argent sur le Grand Trophée, bravo J.L.) finissent aussi dans des temps respectables. Je dois être 230ème sur 600 sur le petit parcours.
Voilà le tableau. Quelle conclusion ? Le départ révèlera ma totale incompétence pour me maintenir dans les premiers paquets. Une fois de plus, j'assiste à moult gamelles, accrochages et sorties de route. C'est statistique et quasiment inévitable. A la énième chute, mon voisin de peloton soupire : "Ca n'arrive pas à l'avant". J'eus envie de lui répondre : "On ne peut pas être mille devant"...
Positivons, il a fait beau, on a presque tous fait du vélo, la grosse sono de tonton Bourdeau résonne encore sous mon chapeau.
Ca y est les gars, ça rime !! En travaillant un peu, je vous le refais en alexandrin.

What else ? 8 h 30 à la stèle dimanche 18/09.

samedi 10 septembre 2011

Warriors

Rendez-vous dimanche 11/09 8h30 à la stèle pour les guerriers du VS encore valides...

samedi 3 septembre 2011

LA FORESTIERE

Ils en veulent encore ! Insatiables cyclos souhaitant participer à la Forestière le 17/09 dans les monts du Jura organisent le déplacement et l'hébergement pour tout volontaire du VS. Contacter Hervé Lours dans les plus brefs délais.

Sinon, dimanche 04/09, c'est 8 h à la stèle pour la dernière sortie avant la Picarde.

Une dernière chose : je ne saurai trop vous recommander une petite visite sur "velociblogalaulau" où vous pourrez revivre, dans la peau de Laurent Lespagnol, une Etage du Tour particulièrement dantesque, ainsi que bien d'autres cyclos.

A bientôt.

samedi 27 août 2011

QUI QUI VA VITE ?

Ces dernières semaines logiquement la Vallée n'a pas vu beaucoup de bleu et rose. Comme l'explique si bien Jean-Baptiste, beaucoup d'entre nous se sont éparpillés aux quatre coins de l'Hexagone pour montrer avec quelle virtuosité nous savons faire de la bicyclette... Ce travail ingrat, néanmoins nécessaire, de représentant du savoir-faire versaillais achevé, revenons à nos exercices favoris :
- c'est qui qui monte le plus vite la Vacheresse
- c'est qui qui arrivera le premier en haut de Port-Royal
- etc...
Pour le savoir, dimanche 28/08, 8 h 30 à la stèle.

samedi 20 août 2011

C'est de moi dont il cause....


Mes saisons cyclos se résument pour l’essentiel à 3, 4 dates fixées entre mi-août et fin septembre. C’est la période de l’année où je me sens le mieux parce que les congés estivaux ont eu leur effet ‘boostant’ sur la condition physique et puis les journées sont encore suffisamment belles et engageantes pour décider à aller rouler le soir en semaine. Dimanche dernier j’ai donc remis ça sur cette belle épreuve qu’est ‘l’étape SanFloraine’ (Saint-Flour Cantal). Histoire de serrer une nouvelle fois la pogne de Bernard Hinault parrain de l’épreuve, mon ambition personnelle visait comme l’année dernière un podium. A 4 kms de l’arrivée et dans la dernière descente avant St-Flour, l’objectif était atteint puisque j’étais assuré au pire de la 8ème place. Malheureusement, la route rendue glissante par les orages et mon adresse douteuse dans les descentes en auront décidé autrement : A la bagarre dans un quasi ultime virage de la dernière descente avant Saint-Flour j’ai la mauvaise idée de donner un coup de patin de trop… Ma roue avant se dérobe et me voilà en ¼ de seconde les 4 fers en l’air sur l’asphalte. Sonné et incapable de me relever j’ai le droit aux pompiers, aux urgences, aux radios… Résultats des courses : 3 cotes cassés et une saison que je dois clore prématurément.
Arrivederci et à l’année prochaine avec de belles et de nouvelles ambitions !
Rendez-vous dimanche 21-08 8h30 à la stèle pour ceux qui peuvent (cf message de Michel juste avant)

LA LOZERE



Le pays où tu pédales fort pour ne pas avancer bien vite.
Qui le sait ? L'un des départements les plus hauts de France, la méthode consistant à prendre l'altitude des mairies. Ce pays forge des gaillards. Si les hasards de la route vous amènent à rencontrer un lozérien, un conseil : changez de cap, on a l'air malin avec notre petite vallée. Là bas le moindre talus c'est 6 km avec de méchants pourcentages. Ca me rappelle les bonbons à la menthe de mon enfance : c'est vert, c'est fort, ça dégage les bronches.
Finiels, Croix de Berthel, montagne du Goulet, Pré de la Dame. Sauf si vous avez fait la Granite-Mont Lozère d'antan, cela ne vous dit rien. Pourtant, 160 km, 4000 m de dénivelé, ça calme. Avec un bon petit cagnard pour couronner le tout, ça peut prendre des allures de punition. Si je rajoute des routes au revêtement aléatoire, un bon petit zef sur les Causses, des virages capricieux et imprévisibles, vous allez croire que j'exagère. Venez y voir vous-mêmes, vous ne serez pas déçus.
Pour les descentes, demandez à Roger Rivière ... (col de Perjuret, 1960).
Ca ne m'a pas empêché de rouler.
Serez-vous là dimanche 21/08 pour apprécier mon joli bronzage pain d'épices ? (8 h 30 à la stèle).

samedi 6 août 2011

Sortie de juillettistes

Demain petite sortie sympa pour les juillettistes bronzés (hem...), et puis peut-être aussi pour quelques aoutiens souhaitant s'accorder une séance d'oxygénation avant de charger la voiture...
Rendez-vous dimanche 7 Aout 8h30 à la stèle

samedi 30 juillet 2011

HEUREUX QUI COMMUNIQUE

Tel un petit Homère (ah! je suis déçu de ne pas être breton, j'aurais pu être un petit Homère de Brest ...), tel un petit Homère disais-je, je chante les glorieuses épopées du V.S.
Bon, là c'est pas bon, pour cause de congés, tout le monde est parti vaquer aux quatre coins de l'Hexagone. S'il n'en reste qu'un, je ne serai pas celui là. Les valises sont déjà prêtes pour la Lozère. N'empêche, sur une injonction d'Hervé, je voulais juste passer le message suivant :
Qui est partant pour la Vercors-Drôme, le 27/08 à Romans-sur-Isère ? (vous devriez y retrouver JLL). Contacter Hervé Lours ou Daniel.
Malgré l'absence de canicule, en relisant ce message, je me demande si je ne suis pas en surchauffe (besoin de vacances, moi). Allez, une petite sortie en vallée pour s'oxygéner. On dit dimanche 31/07, 8 h 30 la stèle.

jeudi 21 juillet 2011

L'ETAPE DU TOUR ou DE PIRE EMPIRE



Ca a eu lieu. Les mots me manquent pour commenter, je passe le flambeau à Hervé :

"Les grognards,

Nous avons connu le D Day de la Claudio Chiappucci, nous aurons désormais la campagne de Russie de l'Edt Acte 2.

A l'aube, telle la grande armée, les grognards du VS s'élancent la fleur au fusil d'Issoire avec la certitude de mettre au pas les impudents adversaires. On s'attendait à ce que cela flingue dès le
début avec comme d'habitude des escarmouches de partout, nous avons eu en fait une gentille randonnée de 40km dans la vallée sans aucune difficulté, faut dire que notre armée avait fière allure avec
Eric en guise d'avant garde en tête du peloton.
Premier combat lors de la cote de Massiac, peu de morts, peu d'écarts, peu de sélection, personne de rend les armes. Le combat est plus loin.

Plus loin donc, trop loin, les hauts plateaux du Cézalier : 30km avec un vent de 50km/h de trois quart face, des litres et des litres d'eau sur la tête avec en prime quelques kilogrammes de grélons,
les températures chutent inexorablement, c'est donc ici que la sélection se fait, que les organismes s'usent et que le moral vascille...C'est sur ces plaines hostiles que de nombreux combattants
jettent déjà les armes, abandonnant leur vélo sur le bord de la route pour monter dans les ambulances pour cause d'hypothermie, l'organisation leur promettant de rapatrier leur vélo par la suite; à ce
jour certains attendent encore car l'ennemi a visiblement mis la main sur ces vélos en guise de trophée...
Pour ceux qui continuent, comme dans la grande armée, il n'y a que 2 priorités : 1/ se planquer et 2/ ne pas crever dans les bordures car vu l'état avancé d'engourdissement de nos doigts, il est
d'ores et déja illusoire de pouvoir réparer.

La descente d'Allanche met en évidence la défficience de notre matériel de guerre visiblement inadapté au froid auvergnat: la roue avant est vascillante, le vélo tremble de partout, les manettes de
freins ne répondent plus, c'est évident, l'armurier de Cressely s'est encore foutu de nous, les Look 586 ne tiennent pas la distance, la preuve, c'est qu'il roule sur le vélo de Voeckler désormais. A
moins que cela soit mes bras qui, de froid, fassent trembler la machine...

Arrive le combat principal, avec la montée du Puy Mary. C'est l'occasion de se réchauffer (avec des jambes de feu), un vrai plaisir. A ma grande surprise, je double un grognard versaillais qui semble
à l'agonie, probablement en train de méditer le prochain sujet de philo qu'il donnera à ses élèves : "faire le con avec Jalabert devant les photographes, peut-il être un palliatif au manque
d'entrainement ?", Hhhmm, pas facile... En fait, il a été victime d'une fringale/hypothermie. Il ne s'en remettra jamais sans pour autant abandonner ses frères d'armes et c'est seulement devant la
saucisse/truffade à l'arrivée, qu'il esquissera le premier sourire de la journée.

C'était avec une certaine appréhension que nous nous étions lancés dans la descente d'Allanche, c'est avec terreur que nous nous élançons dans la descente du Puy Mary avec, pour tous, l'espoir de ne
pas finir comme le grand Maréchal ennemi Vinokourov. Au pied, au ravito de Mandailles, c'est déjà la débacle de Russie (avec le Perthus en guise de rivière Bérézina : infranchissable...), des bus
entiers de gars à rapatrier, des vélos qui s'entassent lamentablement dans les camions. A l'arrivée à Saint Flour, bcp de gars étaient ulcérés de voir leur beau vélo maltraité. Tout le monde le sait,
dans les grandes manoeuvres, c'est toujours la logistique qui fait défaut.
A Mandailles justement, ma famille venue en témoin du massacre, me dit avoir croisé un Versaillais au regard totalement hagard. Par pudeur et par respect de sa personne, je ne dévoilerai pas son
identité, sachez juste qu'on m'a dit qu'il était tout noir et qu'il avait des cuisses énormes. Il continuera finalement.

Après le Perthus, nous sommes à 90kms de l'arrivée mais la course est d'ores et déjà jouée, 50% des combattants sont morts, et les positions sont établies, il s'agit juste désormais de ralier le camp
de base en passant gentiment les cols restants. Dans la descente après le sommet du col de Prat de Bouc, tout de même, la cavalerie napoléonienne rentre enfin en action et profite du retour du beau
temps et d'une route parfaite et rectiligne, c'est au son du clairon du Maréchal Murat que mon compteur affiche fièrement un 95,5km/h (Hhhm, bizarre, pas l'impression d'être allé aussi vite que cela,
encore un matériel de deuxième main de l'armurier de cressely ?). Un des rares moments de vitesse dans une course faite uniquement d'endurance et de gestion.

Les derniers kms se font sur faut plat descendant par vent arrière, c'est après un relais un peu trop appuyé que je manque de sauter du groupe, je me rappelle alors les paroles du vétéran poilu (euh
pardon, barbu) : "sur les courses d'usure, tu ne fais pas le malin, tu te planques!". OK Chef. Hervé La. n'aura pas cette chance et èrrera comme un hussard esseulé sur la steppe sibérienne jusqu'au
bout.
La dernière montée sur Saint Flour se fait par vent arrière, un vrai bonheur, avec en prime, les encouragements du Mangeas et du public local pour ce Versaillais venu, un comble, combattre dans
l'armée révolutionnaire. Après la ligne, je retrouve Jean Luc qui a rendu les armes sur les hauts plateaux, mais il a été vite libéré pour bonne conduite (et surtout parce qu'il a les clefs du camion
qui va nous ramener).

Au final, les grognards versaillais ont été vaillants et ont trés bien tenu leur rang face à l'adversité. Peu de morts mais quelques blessés graves parmi les cadors du groupe, faisons leur confiance
pour qu'ils nous le fassent payer lors du prochain combat.
Hervé Lo.: 08:20:00, 198ème
Hervé La.: 08:48:02, 406ème
Pascal B.: 08:59:43, 534ème
Eric: 09:06:24, 611ème
JF B.: 09:11:16, 662ème"

Merci Hervé.
Pour ceux qui veulent, 8 h 30 à la stèle, dimanche 24/07 (perso, je ne suis pas là).
Bonnes vacances à tous.

jeudi 14 juillet 2011

SUPER V PARIS


Nous en avions parlé à la réunion, les vacances et la difficulté de s'organiser à plusieurs m'incitent à lancer dès maintenant un petit sondage :
Qui est intéressé par la Super V Paris (épreuve de 24 h par équipe) sur le circuit de Montlhéry les 1er et 2 octobre (du samedi 15 h au dimanche 15 h) ?
Pour tout savoir sur cette épreuve, allez sur leur site : www.supervparis.fr, puis manifestez votre envie d'y participer. Nous pourrons alors monter les équipes.
Attention : c'est un peu cher, donc pas d'engagement à la légère ou de défection inopportune.

Je profite d'avoir la main pour annoncer la sortie du dimanche 17/07 : 8 h 30 à la stèle.

Bonnes vacances à tous.

samedi 9 juillet 2011

Rendez-vous dominical

Désolé de l'absence de lyrisme pour l'appel au rassemblement de demain (notre poète déserte la vallée ce we...) : Dimanche 10/07, rendez-vous fixé à 8h30 à la stèle de maitre Jacques; Avis aux amateurs.

vendredi 1 juillet 2011

LE RETOUR

"Quelques statistiques : 1750 km, 25 500 m de dénivelé, plus de 60 h de vélo... et au-delà de l'"épreuve", une immense expérience : une magnifique traversée de la France, la rencontre d'autres fous de la petite Reine, l'expérience d'un effort sur plusieurs jours et la récupération qui y est associée, l'impression d'avoir fait son "Tour de France". Tout cela au travers d'une épreuve unique (qui aurait mérité plus de publicité tant elle est exceptionnelle) qui devrait faire rêver tout cycliste passionné. Une épreuve enfin dont l'existence revient d'abord au 70 bénévoles et organisateurs qui nous ont si magnifiquement accompagnés. Qu'ils en soient à nouveau chaleureusement remerciés. J'ai eu la grande grande chance d'y participer et de réaliser un Paris-Nice quasi idéal (beau temps dans l'ensemble, aucun bobo..., bonne récupération jusqu'à la fin!) ... Dieu seul sait si je pourrais renouveler cette expérience mais quel bonheur d'avoir vécu cette aventure!
Un grand merci à Michel mon maître éditorialiste !
Benoît"

Il n'y a rien à ajouter si ce n'est que je ne serais pas loin de me laisser tenter par ce genre d'aventure. Et maintenant que va-t-il falloir comme parcours pour vous étonner ? N'empêche, je tente un 8 h 30 à la stèle dimanche 03/07. Viendra qui voudra ...

dimanche 26 juin 2011

DU GRAND ART

Bac philo : "Toute activité humaine poussée à son plus haut niveau d'excellence peut-elle s'apparenter à une forme d'art ?"
Prenons le cyclosport. Drôle de choix, mais enfin c'est quand même ce qui nous lie. Déjà le vélo c'est pas facile, tous les facteurs des pays à fort dénivelé vous le diront. A croire que pour certains plus c'est dur, plus c'est long, plus ils aiment ça. Il devient alors tout à fait naturel de se pointer à Saint Félicien ce samedi 18 juin, date de l'Ardéchoise 2011.
Quel parcours demanderont les initiés ? L'AVM bien sûr (Ardéchoise vélo-marathon)pour trois sociétaires du VS (seul club aussi représenté), les 278 km avec 5370 m de dénivelé constituant un mets de choix où ils pourront exprimer toute leur qualité d'endurance, de ténacité et de gestion de l'effort. Et ce n'est pas cette misérable météo, pluvieuse et venteuse nous obligeant à monter les vélos sous des averses bien denses qui attaquera un moral à toute épreuve. A cet égard, mention spéciale à Daniel qui, pour l'occasion, a remisé sa bannière où est inscrit en lettres de feu : "S'il pleut, j'y vais pas".
Le mot épreuve prendra rapidement tout son sens. Etant moi-même sur place pour une modeste Volcanique, j'ai pu mesurer de près la débauche d'énergie nécessaire pour boucler un parcours de 100 km plus long sur un tel terrain. N'allez pas croire que notre tâche fut si aisée.
Pierre, à l'expérience, s'en sort le mieux (6 h 30).
Pascal B. et moi sommes dans le dur dès la troisième heure. Je me rappelerai longtemps de cette montée au Gerbier de Jonc à une allure processionnelle, glacé, trempé, avec une barre à l'estomac, et l'impression d'avoir une enclume sur la roue arrière. Ce n'est pas le bureau des pleurs et par pudeur je tairai le cortège de misères qui m'accompagnera tout au long de cette journée.
A partir de 11 h, le soleil tentera une timide apparition, ce qui permettra à Pascal B. de finir correctement.
Revenons à nos héros. Pascal Z. et Daniel devaient rester solidaires. Ils le seront malgré des aléas physiologiques légèrement incontrôlables. Dans la montée de Saint Agrève, soldat Zun prend "un coup dans le casque". Il décide de libérer le lévrier de Bois d'Arcy qui s'envole irrémédiablement et il finira les 80 derniers kilomètres au courage.
Philosophe, seul devant, Jean-François trace sa route avec sagesse, négligeant les paquets qui peuvent vous emmener mais aussi vous détruire. Il boucle son périple solitaire en 11 h 54 (8ème). Douze minutes plus tard, Daniel est là (15ème). Pascal Z., pas si loin, en termine aussi (31ème). Il leur faut maintenant regagner Saint Victor où sont les voitures. Se retrouver dans la marée humaine n'a pas été facile. Enfin rendus chez Jean-Luc et Cathy, ils pourront décompresser. Dans leurs yeux se lit la douce joie d'une saine fatigue et du devoir accompli.
Pour enfin traiter la question posée en préambule, la réponse est : Oui, le vélo à ce niveau là c'est de l'art, même et surtout par ce temps de cochon (j'ai bon là ?).
En conclusion, nous remercions Jean-Luc et Cathy pour leur hospitalité, leur disponibilité et leur complaisance. Jean-Luc, régional de l'étape, brave parmi les braves, s'amusera sur les Boutières afin de pouvoir consacrer son dimanche à une deuxième cyclo, alpestre de surcroît.
Des cinglés je vous dis, rien que des cinglés ...

samedi 25 juin 2011

ON EST PARTOUT

Résumons : tout l'ouest est sous la coupe d'Eric, le sud est tenu d'une main de fer par Gérard et Benoît, le nord, le grand nord dirais-je, là on a pas rigolé on a envoyé le leader, c'est J.B. qui s'y colle mais je crois qu'il est trop au nord, il est carrément au milieu de la flotte. Ca va J.B. ? T'as pas le mal de mer ? Reste l'est : on avait missionné le barbu aux Trois Ballons mais il n'a jamais réussi à comprendre l'accent alsacien ...

Petit résumé d'Eric sur sa dernière cyclo :

Retour chez les bretons avec Jean-Luc sur la Bernard Hinault grand parcours de près de 200 kms.
Départ avec un temps breton : pluie, vent , soleil avec plus de vent que de soleil : pointe à 55km/h vent de face et latéral sur 80% du parcours.
Départ très rapide vent dans le dos avec les pros de Sojasun...

Première bosse : incident technique pour moi : dérailleur mal réglé
Pied à terre, queue de peloton avec Jean-Luc.
Puis on est resté à cette position pendant une bonne partie de la course dans un groupe de 20 coureurs.
Participation très volontaire de Jean-Luc qui ne s'est pas ménagé pour la suite ce qui lui fut fatal lors de la deuxième grosse difficulté de la journée.
Quant à moi j'ai fini dans ce groupe jusqu'à la troisième difficulté du parcours. Je suis sorti de ce groupe dans la descente avec 4 coureurs : il restait alors 40kms. Nous avons finalement terminé ensemble. J'ai gagné le sprint !! pour terminer à la 38e place en 5h47 2e de ma catégorie.
Jean-Luc : 122e à 6h12 et 19e de sa catégorie.
Le premier est un pro en 5h13

vendredi 24 juin 2011

PARIS-NICE (suite)

Pendant que nous vaquons à diverses occupations, Benoît et Gérard roulent. Ils roulent pour nous, du Trocadéro à la Promenade des Anglais. Une trotte ...

Ca y est, 5 étapes de montagne, et demain c'est l'arrivée à Nice!
Le programme de montagne était corsé. La grande étape faisait 200 km et 4600 m de denivelé avec au programme le Champs Laurent, le Grand Cucheron, la Croix de Fer, et l'Alpe d'Huez. Je pense que je m'en suis assez bien sorti avec plus de 24 km/h de moyenne, une montée de l'Alpe en 1h06 après 185 km et 7 jours de Paris Nice. J'arrive dans les 10 premiers. On a bien vu le maillot de Versailles! Qui est d'ailleurs bien présent a l'Alpe d'Huez car j'y ai vu descendre Laurent qui préparait la Marmotte... Je lui ai proposé de remonter avec moi mais la descente lui était plus favorable... Après cette etape, une étape "à domicile" vers Gap où les coureurs se souviendront longtemps de Parquetout... et où Daniel et Robert, mes voisins à la montagne, sont venus m'encourager à Entraigues. J'étais "à la maison!". Aujourd'hui dure journée avec de la pluie et environ 5 degrés au col de la Cayolle a 2300 m d'altitude. 178 km quand même 3700 m de denivelé et de magnifiques passages autour du lac de Serre Poncon...
Demain descente sur Nice avec quand même trois cols au programme et je pourrai dire. : je l'ai fait !
Quelle belle épreuve dans tous les sens du terme!
A bientôt pour la conclusion...
Benoît

mardi 21 juin 2011

PARIS-NICE (suite)

Benoît et Gérard sont élus à l'unanimité les meilleurs ambassadeurs du Paris-Nice 2011. Avec de telles images, sûr qu'à la prochaine édition on s'y retrouve à une dizaine. A suivre ...

Dimanche 19/06 :
Après 800 km on pourrait croire que l'on ne sait plus grimper. Et bien non! Deux cols aujourd'hui et les jambes m'ont remercié de leur proposer autre chose. Grimpées magnifiques avec de bonnes parties de moulinette! Un vrai régal... Avec arrivée sur le Lac(photo).
A très bientôt!



Lundi 20/06 :
Sous le soleil le magnifique col de L'Arpetaz. Aujourd'hui 3 cols et 3000 m de dénivelé. Et demain La grande Etape, Les Saisies - Alpe d'Huez.
Des moments exceptionnels.

lundi 20 juin 2011

PARIS-NICE


Suivez presque en direct le Paris-Nice de Benoît et Gérard, nos envoyés spéciaux :

Petit compte-rendu des 4 jours de "plaine". Après 800 km de Disneyland (ouvert pour nous à 7h du mat)à Troyes puis Orléans, puis Nevers et enfin Mâcon, nous abordons (enfin!)la vraie montagne dès demain direction Annecy.
Pour les quelques 330 cyclistes expérimentés, l'organisation est exceptionnelle: itinéraires parfaitement balisés, groupes encadrés par des motos, ravitaillements bien organisés (repas chaud à midi) et receptions protocolaires le soir (un peu longues pour nos organismes fatigues...) par les mairies locales. Niveaux des cyclos très variés, mais certains groupes jouent la course... Les étapes se sont toutes faites à plus de 30 km/h de moyenne même lorsqu'il y a du vent ou du dénivelé (2000 aujourd'hui) et cela roule comme une cyclo avec attaques, contre, etc... A se demander ce qui pourrait être plus stupide qu'un groupe de cyclo en peloton! L'etape 2 entre Troyes et Orléans s'est déroulee avec un fort vent de 3/4 face en surplus de 200 km. Par chance on est toujours passé entre toutes les averses. Juste quelques gouttes de pluie éparses.
Ambiance top : entre fous on se comprend! En peloton cela roule bien car tous sont experimentés (beaucoup d'anciens pros ou élite), et des gros rouleurs!!!
Au niveau fatigue tout se passe bien hormis le manque de sommeil (lever avant 6h...), les jambes se font un peu lourdes mais j'en prends soin moi même...faute de masseuse...
Philippe a un début de tendinite au talon d'Achille. C'est inquiétant. A suivre. A noter que Gérard lui aussi est aux anges depuis le début du Paris Nice.
Conclusion : jusqu'ici au delà des attentes....mais les choses sérieuses arrivent!!!!! A très bientôt.

jeudi 16 juin 2011

L'ART DES CHOIX

Ce week-end, sortie dans la Vallée ou Ardéchoise.
Fromage ou dessert.
Pour moi, c'est Ardéchoise et dessert.
Pour les autres, 8 h dimanche à la stèle.

lundi 13 juin 2011

Cyclo de paquet dans toute sa splendeur!

Mercredi prochain je retourne en mer du nord (Norvège) pour une bonne dizaine de jours : Depuis que ce périple est calé dans mon planning, j’avais en tête de tenter de participer à une cyclo, histoire d’exploiter mon honnête condition physique du moment avant que cette nouvelle parenthèse nordique ne l’entame. En consultant le calendrier des cyclosportives, je me suis vite rendu compte que je n’allais pas avoir grand chose à me mettre sous la dent pour ce week end de Pentecôte, dernier créneau possible avant mon départ… Les 3 ballons m’auraient bien tenté, mais une réunion planifiée depuis longtemps sur Paris vendredi après midi ne me permettait pas de me joindre à vous pour le voyage. C’est donc sur une cyclo Bretonne (La Jean-François Rault – Atout cœur à Lamballe) que mon intérêt s’est porté. Tout comme les 3 ballons, l’épreuve avait le mérite d’avoir lieu samedi. Perso, je trouve ça difficile de courir le samedi, parce que cette journée fait office de ‘tampon’ en permettant d’évacuer les fatigues de la semaine (Bon je sais, ce scénario a quand même l’intérêt de ne pas flinguer totalement le we en famille : rien n’est simple…). Quoi qu’il en soit, en me changeant dans ma bagnole samedi matin à la fraîche, j’ai vraiment eu l’impression de passer directement de mon costard cravate de réunion à mon maillot fushia !
Le parcours annonçait 1200m de dénivelé : ça paraissait évidemment faiblard mais je me disais qu’à travers 2, 3 belles bosses bien placées, il y aurait peut-être moyen de s’amuser. Belle désillusion au final, puisqu’au bout de 130kms de l’épreuve il a bien fallu que je me rende à l’évidence : je ne mettrai pas une fois le petit plateau dans cette cyclo !
Je vous passe les détails sur le coté très compact du peloton au début (l’organisation annonçait 1000 participants sur les différents parcours), la traditionnelle première heure de folie et les non moins traditionnelles chutes collectives…
Petite parenthèse d’ailleurs à ce sujet : J’ai encore assisté à des gamelles toutes plus improbables les unes que les autres et je m’interroge vraiment sur le comportement de certains. Je n’arrive plus à attribuer tous les beaux vols planés auxquels j’assiste à la fatalité de la discipline : Il y a quand même beaucoup d’inconscience, de maladresse ou de problème de concentration dans les pelotons des cyclos.
Pour en revenir à l’épreuve, il n’y a donc aucune bosse significative sur le parcours : Les seuls difficultés auront été le vent et …un tout jeune 1ère catégorie de l’équipe espoir Sojasun (Vincent Colas) qui à lui seul, aura tout fait péter en roulant fort pendant 20kms. Quand il s’est calmé le p’tit gars, je me suis retourné et nous n’étions alors plus qu’une vingtaine!
Par la suite, je vais participer à la bonne marche du groupe en imprimant parfois de bons relais; Cela est d’autant plus motivant que nous reprenons l’échappée de 4,5 gars à environ 20 kms de l’arrivée. A ce moment là, je sais que si je reste passif je ferais anonymement dernier du groupe car je n’ai pas l’intention de faire le sprint en cas d’arrivée groupée. Je sais aussi que si je dois tenter quelque chose, c’est maintenant car aux 10kms ça sera trop tard.
A 15kms de l’arrivée, j’attaque donc sèchement en prenant 50m au groupe mais tout le monde réagit et je suis revu après 2kms. J’en ai encore sous la pédale, alors je remets ça 1 km plus loin en constatant que cette fois ci tout le monde se regarde derrière …
Je donne tout ce que je peux dans la petite bosse qui suit, histoire de creuser un peu plus l’écart et peut-être disparaître de la ligne de mire des poursuivants. C’est d’ailleurs fait, car on entame quelques kms de routes sinueuses et quand je me retourne je ne vois personne. A 10 kms de l’arrivée j’ai pris environ 200m sur le groupe. Je suis assez grisé d’avoir les motards et une voiture à ma disposition pour m’ouvrir la route… En recherche d’efficacité, j’ai la bouche grande ouverte, je ne fais que bouffer du bec de selle, j’écarte les cuisses pour soulager mes quadriceps. Je sens que je suis aussi moche que Michel Pollentier (wikipédia pour les jeunes...) sur mon vélo mais je m’en fous … Pour avoir la meilleure trajectoire, je gueule sans délicatesse sur les cyclos du petit parcours que je rattrape, et là aussi je m’en fous un peu… Je vois le panneau ‘arrivée 5 kms’ et je suis toujours en tête. Je commence a y croire même si je me dis que sur 1 tel parcours ça ne peut pas être possible. A 4kms dans une légère descente en ligne droite et à 60km/h, j’ose me retourner et là je vois à 50m derrière le groupe en file indienne en train de fondre sur moi. J’insiste quand même mais à 3kms de l’arrivée je suis rattrapé. Je m’accroche jusqu’à la flamme rouge et puis je laisse filer le groupe s’expliquer dans les rues sinueuses de Lamballe.
Je ne regrette rien car j’aurai vécu quelques minutes intenses sur le vélo que je ne suis pas prêt d’oublier. Pour une ‘cyclo de paquet’ comme celle là, ce n’était pas forcément attendu.

vendredi 10 juin 2011

DES NOUVELLES DES GUERRIERS



Nous sommes revenus de notre stage pour trouver une boîte mail bien pleine, avec des nouvelles d'Eric, de Patrick et de Jean-Pierre partis guerroyer chez les bretons.
Notamment la Morbihannaise avec Eric à la 51ème place (5ème de sa catégorie) en 4 h 17 pour 160 km, Jean-Pierre 73ème (8ème de ca caté.), Patrick 90ème (14ème de sa caté.). Je ne sais pas si c'est la digestion du far breton, du kikafarce ou du kouign-amann mais je ne vous trouve pas particulièrement guillerets sur cette photo.

A suivi la Randocéane où Eric a encore fait parler la poudre : 30ème (5ème de sa caté.) en 4 h pour 160 km, ce qui le place en 2ème place du Trophée de l'Ouest à moins de 19 points du 1er. Tu vas le bouffer Eric, tu vas le bouffer ...



Auparavant, beaucoup d'entre vous ont eu vent du Challenge du Vercors avec la chute de Daniel. Ouvrons donc officiellement le "Renouthon" pour le remplacement du défunt Look 586, glorieusement mort au combat. Faites parvenir vos dons chez ce cher Serge qui transmettra.
Pour les classements du Challenge, je n'arrive plus à mettre la main sur ce foutu papier sur lequel j'avais scrupuleusement noté les résultats. De mémoire, Benoît s'est montré très brillant, ont suivi Didier, Jean-François, Hervé, etc...

Je pourrais faire facilement trois pages sur notre séjour ardéchois mais je préfère garder un petit peu d'énergie pour les récits à venir avec Benoît et Gérard sur Paris-Nice.

Nous sommes en haute saison, ce week-end les Trois Ballons : sûr qu'ils ne vont pas se dégonfler.
Dans 15 jours, l'Ardéchoise, 2ème couche.
Quoi d'autre ? Ah oui, une petite histoire : c'est une tortue qui s'est fait agresser par deux escargots. Elle décide de porter plainte à la plus proche brigade.
Le gendarme : "Comment ça s'est passé exactement ?"
La tortue : "Je ne peux pas vous dire, tout est arrivé si vite ..."
Tout est relatif, n'est-ce pas ?

Sinon, rendez-vous dimanche 12/06 à 8 h à la stèle.

PIQUE NIQUE DU 26 JUIN

Le 26 juin, n'oubliez pas, sur le même principe que l'an dernier, aura lieu notre partie de campagne. Après réflexion, nous proposons un autre endroit plus près afin de faciliter les déplacements. Nous avons choisi l'étang de Clairefontaine en Yvelines qui donne sur la route vicinale en direction de Sonchamp. Je propose un rendez-vous ce jour là à 8 h 30 à Voisins pour les sportifs. Au terme d'une sortie de trois heures, nous pourrons avec les familles nous retrouver sur place pour organiser le concours de la plus belle glacière.
Merci de prévenir Serge de votre venue ou de votre absence.

vendredi 3 juin 2011

LA LETTRE DES VACANCIERS


Chers petits amis,
Nous sommmes bien arrivés en Ardèche chez tonton Jean-Luc et tata Cathy. Il fait beau (9°), on mange bien et on se repose. Hier nous avons fait une grande promenade (194 km, 3500 md). Par le plus grand des hasards nous avons rencontré des petits camarades (Pascal, Didier) qui étaient au camping (la vie est bien faite). Tout le monde était très content et ils ont décidé de recommencer aujourd'hui avec ce grand dadais de Jean-Baptiste qui était là aussi (il va trop vite lui). Moi je suis un peu fatigué alors je vous écris. J'espère que vous allez bien et que vous avez pu vous retrouver à la stèle dimanche à 8 h comme d'habitude.
Excusez moi pour les fotes d'ortografe et pour l'abus de parenthèse mais j'adore ça.
A très bientôt, on vous embrasse bien fort.

vendredi 27 mai 2011

CYRIL, PIERRE-YVES, C'EST VOUS LES MEILLEURS

Ce dimanche, ce n'est pas moins de dix courageux V.S. men qui vont batailler du côté de Villars de Lans, certains découvriront le col de la Machine, d'autres en feront l'ascension pour la énième fois.
Quoi qu'il en soit, nous serons donc moins nombreux dans la vallée.
Peut-être d'autres iront s'éclater (au sens figuré) sur une Ufolep.
Cyril, Pierre-Yves, je sais que vous y prennez goût, débrouillez-vous pour être sur les photos d'Eric, c'est bien involontairement que je n'ai pas réagi à vos exploits. La prochaine fois, vous gagnez et vous faites la une de Vélo Magazine.
Allez à dimanche, 8 h à la stèle.

dimanche 22 mai 2011

CHAMPAGNE !





Championnat des Yvelines : Vincent 1er de sa catégorie (moins de 30 ans), Eric 3ème (+ de 50 ans).

Connaissant Vincent, sûr qu'il ne va pas "choper le melon", mais moi j'en ai marre de le féliciter, il va croire que je flatte, que je flagorne. Non, non, simplement heureux des résultats d'un petit jeune qui monte et qui porte haut nos couleurs.
Arrêtons les formules aristocratiques et ouvrons une souscription pour un pot au
champagne où vous voulez, quand vous voulez.
Félicitations bien sûr à Eric qui ne nous surprend pas parce que nous savons ce dont il est capable.

vendredi 20 mai 2011

LA MAISON DES FRERES FARMAN

Dans 15 jours, c'est le Challenge du Vercors où vous pourrez montrer à quel point vous êtes résistants !!!
En attendant, ce dimanche, êtes-vous clients pour une petite sortie entre amis ? Je ne sais plus quoi inventer pour annoncer un 8 h à la stèle.
Puisque j'ai la main, je vous propose d'aller faire un tour sur un site nommé http://lepetitbraquet.free.fr, découvert par hasard alors que je cherchais des renseignements sur les frères Farman qui n'étaient pas seulement des pionniers de l'aviation, mais également de fervents cyclistes. Pourquoi les frères Farman me direz-vous ? Eh bien, parce que depuis longtemps j'avais remarqué une belle maison bourgeoise, un peu décatie certes, mais de belle facture, idéalement située entre la D195 et Voisins le Bretonneux, à l'orée de la vallée de la Mérantaise. Or, j'apprends récemment que cette maison appartenait aux frères Farman. Je fouine, je cherche et je trouve ce site, mine d'or pour qui s'intéresse à nos ancêtres cyclards. La curiosité n'est pas forcément un vilain défaut.
A dimanche, pink and blue for ever ...

lundi 16 mai 2011

FESTIVAL DE CANNES


Ce dimanche sur les routes ... un film de Cyril B. DeMille, tourné en décor naturel. Dialogues un peu faibles, mais quelles images !

vendredi 13 mai 2011

ENCORE UN PODIUM !


Pur produit de la Vallée, dégrossi par notre président dès son plus jeune âge, affiné par les entraînements "spécial Barbu", Vincent n'en finit pas de faire des places. Encore, à Boinville, il montre de quel bois on se chauffe :
(Jean-René Michel) : "Décidément, cette année, tu marches fort ?"
(Vincent) : "Je comptais venir participer avec vous à la Blé d'Or mais j'ai été un peu malade. Donc, je me suis finalement rabattu sur une course de 2ème catégorie à Boinville, en Mantois. Circuit de 8,5 km avec une bosse. Une échappée de trois coureurs part à la mi-course et prend une minute d'avance sur le peloton. A deux tours de l'arrivée, je me retrouve dans un petit groupe en contre qui se fait reprendre par le peloton. A un tour de l'arrivée, je remets une attaque dans la bosse pour tenter de reprendre les trois hommes de tête. Je suis vite rejoint par quatre autres coureurs, et nous voilà à cinq, en contre, en train de rouler comme des furieux. Et à raison, puisque l'on engloutit les trois échappés dans la dernière côte d'arrivée. Je finis deuxième sur la ligne entre deux mecs de l'ACBB."
(JRM) : "Bravo, voilà une affaire bien menée. Tu me rappelles Jeff quand il était jeune ... A ce propos, si tu veux venir rouler avec les vieux, on dit 8 h à la stèle dimanche."
(Vincent) : "Je vais voir".
(JRM) : "C'est tout vu. Je rends l'antenne."

samedi 7 mai 2011

Les cadres historiques du VS désertant notre verdoyante vallée ce week-end, je me permets de prendre le relai pour vous proposer le traditionnel rendez-vous hebdomadaire à 8h demain matin à la stèle Jacques Anquetil.
Venez nombreux!

mardi 3 mai 2011

COMPTE RENDU BLE D'OR 2011


Eh bien, sauf erreur, nous étions treize. Ouf ! un peu moins et c'était onze et chacun sait que onze fait .... Non, je ne vais pas la faire, trop facile, tout le monde la connaît.
Treize, disais-je, ça se respecte. Onze sur le grand parcours, Claudine et moi sur le petit.
Pascal Z. et Jean-Pierre sont à deux doigts du procès avec les manufacturiers de pneus et boyaux. Ils s'en sortent tous les deux avec les honneurs, Pascal en retournant changer de pneu et se tapant un contre la montre en solitaire sur le petit parcours, Jean-Pierre en limitant les dégâts avec la générosité dans l'effort que chacun d'entre nous lui reconnaît.
Eric, solide comme un roc, assure une place d'honneur. Didier, juste derrière, est très heureux d'en terminer. Suivent de près : Hervé Lours, Gérard, Laurent, Hervé Laurent et Pascal B. (avec tous ces noms qui se ressemblent, je vais finir par vous donner des numéros).
Jean-Luc, toujours aussi prodigue, est victime de sa débauche d'efforts sur les deux premières heures. Un jour, ça passera ...
Personnellement, accompagné de Claudine, nous assurons un sympathique rallye sur le petit parcours. Bravo Claudine pour ces presque 30 km/h de moyenne réalisés avec très peu de kilomètres d'entraînement.

J'ai oublié personne ? Non ? Ah, peut-être, le petit jeune homme derrière.

- (avec la voix de Jacques Martin) Dis-moi comment tu t'appelles ?
- Jean-Baptiste.
- C'est bien. Tu fais du vélo depuis longtemps ?
- 35 ans environ.
- Ah, quand même ! Alors cette course ?
(Commentaires très sibyllins car le petit jeune homme est timide devant le micro):
- Déçu d'avoir vu le bon coup partir très tôt, déçu de constater que malgré mes 35 ans de pratique, je reste toujours aussi nul dans le placement en peloton et dans les courbes, en colère contre mes vieilles jambes percluses de crampes dans les 5 derniers kms et qui m'ont privées de sprint, content d'avoir été toujours actif dans le groupe de contre, content d'avoir retrouver les pelotons pour la première fois cette année, content de la présence en force des Versaillais. En conclusion, heureux de cette belle journée de sport!
- Si je comprends bien, tu n'es pas déçu mais pas loin ? Allez, va, on ne t'en veut pas. Ca arrangerait pas mal de mecs si tu te mettais à la pêche en eaux vives. Maintenant place à la chanson. Que vas-tu nous chanter ?
- J'ai choisi "J'irais revoir ma Normandie" accompagné au bandonéon par Mr Renou.

Grosse prime à qui retrouve la vidéo de ce grand moment de spectacle !

(message publié conjointement par Michel et Jean-Baptiste)

Et 1 et 2 et 300kms

Avis à la population des mecs qui ne font rien le samedi :)
Avec Mr Renou, nous avons décidé de nous lancer ds un 300kms samedi.
Et oui, on prépare très sérieusement l'ardéchoise Vélo marathon.
Alors si vous avez quelques heures à perdre, il y a encore de la place.
Un départ vers 7h avec un temps qui s'annonce bien beau.
ATTENTION : Ce n'est pas une course, le but est d'avoir la distance ds les jambes.
Vous connaissez tous le numéro du Barbu pour plus d'info si besoin.
A dimanche :)

samedi 30 avril 2011

ON EST PLEIN SUR LES COURSES DE PLAINE


La grande migration annuelle des Versaillais vers les plaines de la Beauce et les bosses du Perche aura bien lieu. Je n'ai plus assez de doigts pour compter les partants sur la Blé d'Or. Ajoutez Jean-François sur la Vélostar (on ne voit que lui sur l'affiche) et Benoît sur la Flèche Normande, la vallée sera bien calme dimanche. N'empêche, tradition oblige : 8 h 30 à la stèle pour ceux qui restent.
Je découvre à l'instant l'excellent résultat de Vincent à la course de Pussay (le petit Pussay ?), il va jouer maintenant dans la cour des grands. La jeunesse est un trésor.

vendredi 22 avril 2011

SORTIE DU LUNDI DE PAQUES

Bon dieu, mais c'est bien sûr ! C'est Pâques. Mais où avais-je la tête ? Didier me le rappelle gentiment. Lundi de Pâques c'est férié, donc vélo. Je n'annule pas le rendez-vous de dimanche, quoique d'après mes prévisions, il ne devrait pas y avoir grand monde. Lundi, en revanche, nous pourrons compter sur les retours, j'organise donc une chasse à l'oeuf : 8 h 30 à la stèle. Mettez un ruban autour du casque, c'est plus coquet.

LE V.S. SUR TOUS LES FRONTS


De la part d'Eric, un petit compte-rendu de la Bernard Bourreau.
Nous avions tous remarqué l'aisance de Vincent sur les derniers entraînements. La préparation "spécial barbu" porte ses fruits. Je dis bravo Môsieur Vincent.
Puisque je suis là, rendez-vous dimanche 24/04 à 8 h à la stèle.

"2ème partie du Trophée de l'Ouest : La Bernard Bourreau à Poitiers 155 kms
Nous sommes arrivés à Poitiers sous le soleil dans un hôtel restaurant italien super sympa...Gérard, Jean-Luc et moi (Jean-Pierre Basset était malheureusement absent) sommes motivés pour effectuer le périple ! 450 participants environ prennent le départ avec un temps superbe. Comme d'habitude notre Jean-Luc National a fait un départ canon avec 10 km seul, peloton en ligne de mire pour présenter le maillot de Versailles. La course n'a pas été très rapide au départ puis quelques échappées se sont mise en route (après avoir repris Jean-Luc!). Les élites ont repris la course en main, ont rattrapé les échappés avec bordure 50km/h vent de face. Au final trois groupes se sont distingués. Bien entendu, ce qui devait arriver arriva : Jean-Luc chute sans trop de gravité... Je finis en 31ème position dans le 3ème groupe, 5ème de ma catégorie en 4h environ. Gérard finit dans les 90 et Jean-Luc à l'arrière des pelotons à cause de sa chute.

On remet ça pour la Michel Grain le 14 mai !!!

Je joins également des photos de la course de dimanche dernier à Gargenville : on était trois versaillais : Gérard en 3 et Vincent Roche et moi en 2
Circuit de 2,2 kms avec des relances
1ère victoire de Versailles sportif pour la saison en 2ème cat. de Vincent Roche et moi 5ème."

vendredi 15 avril 2011

DIX LIGNES DE PLUS

Chaque semaine je fais dix lignes sur le blog. Le dimanche mon petit coeur, lui, fait : diling, diling, diling. Sur le fond, pour mes dix lignes, c'est plutôt pauvre, genre : 8 h à la stèle. Tiens, c'est une bonne idée. Eh bien, ça sera : 8 h à la stèle. L'essentiel c'est d'être compris et de se retrouver assez nombreux le dimanche matin. Pas toujours facile. Par exemple, le week-end dernier, nous n'étions que six. Pas nombreux, mais costauds, avec des sourires carnassiers qui en disaient long sur leurs intentions. Plus fort que le roquefort, j'ai trouvé la parade : j'invente le vélo alternatif : un coup j'suis là, un coup j'suis plus là, j'y étais mais on m'a pas vu. Je connais les parcours aussi bien que le barbu et je suis passé maître dans l'art de couper. Sauf qu'il cherche exprès à m'embrouiller, à rajouter des bosses et vas-y que je t'en remets une là, plus une là, et encore, et encore ... Forcément, après, tout le monde est paumé. Enfin, il a fait beau et c'était sympa. On remet ça dimanche : 8 h à la stèle.

vendredi 8 avril 2011

A VOS ORDRES, CHEF !

Vendredi 17 h 30 : mon téléphone sonne. C'est Daniel.
- "Allo, Michel ? Il faut que tu mettes un mot sur le blog.
- Sans blague, je sais pas si je vais savoir.
- Bon, tu mets dimanche 8 h 15 à la stèle.
- Comme c'est original.
- Et tu rajoutes, c'est le parcours de bosses.
- Ah bon ? Ils vont être contents, ils adorent ça ...
- Je sais, la dernière fois on leur a déjà fait le coup, j'oblige personne.
- J'ai bien compris, chef. Tout de suite, chef. A vos ordres, chef."
Je m'exécute sans traîner. Dimanche, c'est moi qui me fais exécuter.

C'est peut-être un peu tard, mais s'il y a des volontaires, demain samedi c'est le 200 km de Versailles, ça sera la petite "Michel Touch" de l'annonce de cette semaine.

lundi 4 avril 2011

CORIMA ET COULAINAISE

Merci à Benoît pour son compte-rendu que je publie en son nom :

"Les cyclos se suivent mais ne se ressemblent pas…

1ère étape : départ Montélimar… le sud… le soleil… la chaleur....et le 1er dossard de l'année pour Hervé et moi!

Tout commence par une logistique de rêve : 2h45 de train, un hôtel à 800 m de la gare et à 200 du départ, un petit resto en terrasse à 21h. C'était bien parti!

Le lendemain nous étions près de 2 000 à attendre le départ sous un ciel très menaçant… qui nous a laissé environ 1h15 de répit avant de nous arroser sur le reste de la course. Vive le midi ; c'était juste le mauvais jour!

Coté course c'était très relevé, tous les team cyclos du sud étaient représentés et décidés à en découdre sur les 135 km et 2 200 m de dénivelé du parcours. Il y avait aussi des élites du VC la Pomme et comme prévu c'est parti très vite avec la première difficulté avalée à grand train qui a fait une rapide sélection… De mon côté j' ai pu rester avec la tête de groupe jusqu'au second col et accrocher au troisième un groupe de 4 coureurs du VC la Pomme qui ont assuré un très bon rythme jusqu'à l'arrivée. Bilan : Malgré la pluie, une magnifique journée, un parcours magnifique sur des petites routes peu fréquentées, une organisation digne des meilleurs cyclos et plus de 32km/h de moyenne pour Hervé (235ème sur 700) et 35km/h (45ème) pour moi.

Deuxième étape: grand beau et direction la Sarthe pour la Coulainaise. Logistique facilitée par un départ à midi Nous nous retrouvons 5 combattants du VS Eric, Jean-Luc, Jean-François et Laurent, l'occasion de prendre une première photo des 5 partants.

Départ par tranche d'âges, et pelotons qui se reprennent après environ 15 km. Nous sommes encore 4 du VS dans le peloton de tête lorsqu'une erreur de signalisation après 30 km me fait passer sur des pavés en milieu de chaussée et déchirer mon pneu arrière. Je ne peux repartir je finis pour la première fois ma cyclo dans la voiture balai! Il faisait beau le parcours était magnifique… je laisse ceux qui étaient encore sur deux roues nous raconter la suite de l'aventure.

Aux prochaines étapes…"

samedi 2 avril 2011

C'EST LE PRINTEMPS !

Visiblement, il y a du laisser aller, du laisser aller qui frise le lâcher tout : des messages laconiques et minimalistes, non mais, ça veut dire quoi ?
Un peu de lassitude, un peu trop de boulot, une panne d’inspiration et pas grand chose à raconter ; un peu de tout ça certainement. Il faut se ressaisir, de plus voilà la saison qui commence et je suis sûr que certains d’entre vous vont prendre le relais et chanter les exploits du VS… Déjà sur la Corima des informations ont circulé, je ne dévoile rien sur les performances de notre auvergnat et de Benoît. Ils ont fait honneur au maillot, nous attendons le compte-rendu avec impatience…
Aujourd’hui samedi, plusieurs d’entre vous sont sur la Coulainaise. Avec cette météo des plus agréable, je sens que ça va barder…
C’est cette même météo qui m’a décidé à la dernière minute d’aller traîner du côté de Châteauneuf en Thymerais, encadré, je dirais même serré de près, par Daniel, Pascal et deux comparses.
Pour aller ça a été,…c’est pour revenir…
Je suis tout de même satisfait d’avoir bouclé mes 170 bornes, même si les 30 dernières ne ressemblaient plus à grand chose. Il faudra bien en passer par là pour retrouver un niveau compatible avec vous tous, bande de psychopathes du 52x13…
Je glisse tout de même l’information tant attendue à tous ceux qui le veulent :
Rendez-vous 8 h 30 à Voisins, dimanche 3 avril 2011
Hugh, j’ai dit !

vendredi 25 mars 2011

J'SUIS PAS LA

Bien que je ne sois pas là, et Daniel non plus, je propose un rendez-vous dimanche 27/03 à 8 h 30 à Voisins.
Amusez-vous bien.

samedi 19 mars 2011

BON VENT, BONNE TABLE



Cette semaine, le sujet s'impose. Je vais tenter de résumer notre visite chez Xavier :
- Dommage que Daniel ait renoncé à faire le trajet à vélo sous le fallacieux prétexte d'avoir fait 160 bornes la veille. Dommage qu'il est entraîné deux-trois pauvres gars pour échapper à des averses qui ne sont jamais venues.
- Dommage de nous être retrouvés avec un bon petit vent de face, en bonne compagnie, certes, mais néanmoins pour mon cas en panne de jambes dès la mi-parcours.
Ca fait beaucoup de dommages, passons aux intérêts :
- Très intéressante cette petite visite de la Beauce avec ses bouts droits interminables, ses villages paisibles, son zéphyr tenace et son célèbre "Pont des Versaillais" (entre Le Gault St Denis et Moriers) où j'ai, l'an passé, exprimé toute mon absence de talent dans la difficile tâche de rester solidaire de sa machine.
- Très intéressante cette petite auberge où nous avons, ma foi, fort bien déjeuné. Bien sûr, il nous était agréable de voir Xavier et Suzanne et je suis certain que ce plaisir était réciproque. Nous renouvellerons l'expérience avec ou sans vent, avec ou sans pluie, mais certainement avec le gueuleton à l'Auberge de la Herse qui obtient trois étoiles au guide gastronomique du V.S.

Demain dimanche 20/03, 8 h 15 à la stèle.

samedi 12 mars 2011

QUILLES LAIT BEAU LE PART COURT 2 BOSSES DU BAR BUT

C'est de l'à peu près, pondu automatiquement, qui peut faire mieux ?

Sur notre petit raid Voisins-Bonneval, on ne va certainement pas avoir beau temps. Si vous croyez que ça va nous décourager ... eh bien, ... eh bien, ... vous avez raison ! Non, enfin je sais pas, je vous dirai ça la semaine prochaine.
En attendant, si des volontaires veulent nous accompagner (jusqu'à Ablis par exemple), je rappelle : 8 h 15 à Voisins.

dimanche 6 mars 2011

La Jacques Gouin 2011

Ave, coureurs du VS!
La reprise de contact avec la compétition est faite pour moi, et à bon rythme. 3h19 pour 116,5 km compteur, avec le vent.
J'étais loin d'être le seul à être venu pour la reprise, puisque la Jacques Gouin a battu un record de participation (700).
La course a été intéressante. Le groupe de tête (une douzaine) se détache assez vite; derrière ça se morcelle, et avec un placement moyen je me retrouve dans un quatrième groupe, avec les précédents en point de mire. On finit par reprendre le 3ème puis le 2ème groupe (fait au km 70 à peu près), et après, ça s'effiloche par l'arrière. Le retour sur le deuxième groupe a été exemplaire: vent de face ou 3/4 face, et de très bons relais collectifs sur 6-7 km. On arrive donc une trentaine, pour la douzième place à vue de nez. L'arrivée dans la ville est tortueuse et dangereuse; ça va vite (45) et je n'ai pas cherché l'impossible pour un enjeu quand même très limité. Ça doit donner une place de 30 au scratch à peu près. Le bon, c'est la tenue sans problème de la distance, et la facilité dans les bosses; le moins bon, c'est de ne pas pouvoir s'extirper du groupe dans les derniers km, mais pour ça il faut bosser plus - sans parler de l'âge qui pèse!
Pour l'anecdote, c'est un coureur d'Arpajon qui gagne, à ce qu'on m'a dit (3 coureurs se détachent tout à la fin), et il ne s'est apparemment pas fait féliciter par ses compagnons du premier groupe - ratonner n'est toujours pas apprécié; curieux!
JF

samedi 5 mars 2011

REBUS


Règulièrement, je reçois tout un tas de truc par internet. La plupart du temps, je survole d'un oeil distrait. Figurez-vous qu'un allumé a mis au point un logiciel pour créer des rébus. En voici un exemple. Si ça vous amuse, demandez-moi l'adresse. Fin du préambule.
Dimanche 06/03, ça va être dur. Premier entraînement de 4 heures sur le mythique "parcours de bosses". En prévision, une fin de sortie en forme de rapatriement sanitaire ...
Le vrai départ est à 8 h 30 à la stèle, Daniel passera à 8 h 15 à Voisins.
Voilà, j'ai tout dit, mangez des nouilles et buvez de l'eau.
A dimanche

samedi 26 février 2011

L'AMICALE DES POETES MECONNUS

J'ai pris le train hier. Dimanche dernier aussi. Sur celui-là, j'étais le dernier wagon et je crois qu'à un moment le crochet a cédé. Pour hier, c'était plus confortable, quoique je n'arrive pas à m'habituer à cet orange dégueulasse des sièges RATP. Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais en fait j'allais à Paris. Ca n'a pas loupé, entre Antony et Bourg la Reine un petit bonhomme à casquette, légèrement ventripotent et sobrement vêtu, nous entreprit : "B'jour M'sieurs dames, ça n'a pas l'air, mais je suis dans la galère ...". Calé dans mon siège, mon cerveau se rallume : "merde, un poète, je croyais que j'étais le dernier" et j'écoute mon Homère de banlieue débiter son Iliade et son Odyssée. Je ne suis pas déçu, on est dans la même catégorie. Son laïus terminé, mon ami, que dis-je mon frère, défile lentement entre les rangs, de siège en siège, en tendant un paquet de cigarettes vide. Moi qui ne donne jamais, je cherche mon porte-monnaie. Solidarité littéraire sans doute. A ma grande suprise, la moitié du wagon avait fait de même. Notre rimeur de mirliton fit un malheur. Il a frisé la standing ovation. Comme quoi, il y a encore de beaux jours pour les vers fêlés. Il faudrait que je m'y remette. Dès que je suis dans la dèche, je m'y recolle. Si ça ce n'est pas de la belle histoire, il n'y a plus qu'à tirer l'échelle.
Sur ce, dimanche 27/02, 8 h 30 Voisins.

samedi 19 février 2011

BIENVENUE GERARD !


Après Terminator 12, Rambo 15, voilà Gérard 2 le retour "cette fois ci, ça va chier", sutout si ses fistons l'accompagnent. Bienvenue à lui et à son vieux Décathlon tout pourri.
A demain, 8 h 30 Voisins.

samedi 12 février 2011

SAINT VALENTIN

Ca y est, les jours rallongent, la température et le moral remontent. Les rendez-vous seront légèrement plus matinaux afin de maintenir un retour autour de midi en vue du repas familial.
N'oubliez pas, Messieurs, que ce dimanche nous serons le 13, veille du 14 où, Saint-Valentin oblige, tout doit être fait pour éviter les soupes à la grimace.
Donc dimanche 8 h 30 à Voisins.