2015 se termine. On est dans la dernière ligne droite face aux tribunes. La dinde de Noël a déjà passé un mauvais quart d'heure Il reste ce sacro-saint réveillon, plus dur que le Galibier tant, souvent, ça s'engorge au niveau des boyaux. Mais vous êtes solides et ce ne sont pas quelques douzaines d'huîtres et un peu de foie gras qui vont vous faire peur...
Pendant ce temps là, votre vélo s'ennuie. Peut-être le sortirez vous dimanche pour être, sur les coups de 9h, à Voisins. La bonne idée que voilà. Je n'y serai pas, mais n'empêche, pour digérer, rien de mieux.
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne année 2016. Je l'avais déjà fait en 2015 et ça a eu un effet moyen. Mais je suis têtu car, comme le dit papa, "il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer."
Dimanche 27/12, Voisins 9h
vendredi 25 décembre 2015
vendredi 18 décembre 2015
TROIS BONNES RAISONS
- Vous avez survécu au Champomy du goûter de Noël du petit dernier.
- Vous avez supporté les blagues graveleuses et le mauvais Champagne du dernier pot professionnel, offert de mauvaise grâce par votre patron aussi rougeaud que stressé par des objectifs non atteints et qui, pourtant, consacre un temps précieux à ces improductives agapes alors que "chacun de vous le sait bien, si tout ne va pas si mal, rien ne va vraiment bien...".
- Vous êtes rentré indemne mais légèrement ruiné de la grand-messe consumériste de ce dernier samedi avant Noël où les cathédrales ont été très peu avantageusement remplacées par d'immenses hyper qui ont nécessité le sacrifice des meilleures terres du pays, tout ça pour fourguer à une populace avide de nouveautés tout un tas de trucs absolument inutiles, qui encombreront les brocantes dans un délai très bref.
Cela fait déjà trois bonnes raisons de venir rouler dimanche matin. Sans forcer, on peut en trouver encore trois ou quatre pour vous motiver, mais je crois que, déjà, ça suffit.
Dimanche 20/12 Voisins 9h.
- Vous avez supporté les blagues graveleuses et le mauvais Champagne du dernier pot professionnel, offert de mauvaise grâce par votre patron aussi rougeaud que stressé par des objectifs non atteints et qui, pourtant, consacre un temps précieux à ces improductives agapes alors que "chacun de vous le sait bien, si tout ne va pas si mal, rien ne va vraiment bien...".
- Vous êtes rentré indemne mais légèrement ruiné de la grand-messe consumériste de ce dernier samedi avant Noël où les cathédrales ont été très peu avantageusement remplacées par d'immenses hyper qui ont nécessité le sacrifice des meilleures terres du pays, tout ça pour fourguer à une populace avide de nouveautés tout un tas de trucs absolument inutiles, qui encombreront les brocantes dans un délai très bref.
Cela fait déjà trois bonnes raisons de venir rouler dimanche matin. Sans forcer, on peut en trouver encore trois ou quatre pour vous motiver, mais je crois que, déjà, ça suffit.
Dimanche 20/12 Voisins 9h.
samedi 12 décembre 2015
LA SAINT DANIEL
Vous ne surveillez pas le calendrier, bande de petits mécréants. Vous avez tort, vendredi c'était la Saint Daniel. Et bien sûr, vous ne connaissez pas la merveilleuse histoire de ce brave homme ? Et vous comptez sur Tonton Michel pour l'apprendre ?
Et bien, chers petits amis, ce Daniel était syrien (tiens donc !), il avait voyagé et rencontré près d'Antioche, Siméon qui vivait sur une colonne. Après diverses expériences monastiques et érémitiques, voilà que Daniel, sans doute influencé, se construit à son tour une colonne. Gelanios, propriétaire du terrain sur lequel Daniel s'est incrusté, le somme de descendre. Rien n'y fait. Et Gelanios va même jusqu'à construire pour notre Saint une autre colonne plus adéquate. Des originaux veulent se joindre à lui. C'est le cas d'un jeune chef gaulois, Titus, qui vivra accroché en l'air par une corde sous les aisselles (!!!). Daniel meurt le 11 décembre 493, il a 84 ans. Il y a 33 ans qu'il est sur sa colonne. Pour l'Evêque qui vient procéder à sa sépulture, on dresse un escalier en spirale pour accéder au sommet de la colonne.
Si ça, ce n'est pas de la belle histoire, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
C'est dommage que le temps me manque, j'aurais bien aimé faire un petit dessin représentant Titus, le chef gaulois, accroché sous les aisselles, avec le frère Daniel qui le regarde d'en haut...
D'ailleurs, depuis toujours, les Daniel regardent les choses d'en haut.
Ca ira pour aujourd'hui. Rendez-vous dimanche 13/12 - 9h Voisins.
Et bien, chers petits amis, ce Daniel était syrien (tiens donc !), il avait voyagé et rencontré près d'Antioche, Siméon qui vivait sur une colonne. Après diverses expériences monastiques et érémitiques, voilà que Daniel, sans doute influencé, se construit à son tour une colonne. Gelanios, propriétaire du terrain sur lequel Daniel s'est incrusté, le somme de descendre. Rien n'y fait. Et Gelanios va même jusqu'à construire pour notre Saint une autre colonne plus adéquate. Des originaux veulent se joindre à lui. C'est le cas d'un jeune chef gaulois, Titus, qui vivra accroché en l'air par une corde sous les aisselles (!!!). Daniel meurt le 11 décembre 493, il a 84 ans. Il y a 33 ans qu'il est sur sa colonne. Pour l'Evêque qui vient procéder à sa sépulture, on dresse un escalier en spirale pour accéder au sommet de la colonne.
Si ça, ce n'est pas de la belle histoire, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
C'est dommage que le temps me manque, j'aurais bien aimé faire un petit dessin représentant Titus, le chef gaulois, accroché sous les aisselles, avec le frère Daniel qui le regarde d'en haut...
D'ailleurs, depuis toujours, les Daniel regardent les choses d'en haut.
Ca ira pour aujourd'hui. Rendez-vous dimanche 13/12 - 9h Voisins.
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