vendredi 25 avril 2014

SI LE BLE DORT, REVEILLE LE

Eh bien, nous y sommes, le printemps est là. Un soleil souvent généreux vous a accompagné pour préparer cette Blé d'Or 2014 qui s'annonce sous les meilleurs auspices. Nous y serons nombreux, j'en suis sûr. Faisons confiance à votre sens inné de l'organisation pour gérer ce petit déplacement. Du coup, la sortie de dimanche matin risque d'être quelque peu déplumée. Pas grave. Déjà la semaine dernière la plupart d'entre vous étaient en congés puisque vous n'étiez que 4 à Voisins. Laissons donc encore nos routes se reposer de tout ce bleu et rose pour visiter d'autres contrées.
N'empêche, dimanche 27/04 Voisins 8 h, comme d'hab si j'ose dire...

Une fois n'est pas coutume, petit message personnel : pour compléter une voiture en route pour les Trois Cols le 28/05, je recherche cyclo bien sous tout rapport pour accompagner trois pimpins même profil (Fred, Daniel, Michel). Les deux derniers resteront une journée de plus, Fred rentrera après la course le 29/05. Ai-je été assez clair ? A bientôt.

Dernière minute : je viens de me procurer le Cycle du mois de mai. Vous y trouverez un bel article sur le stage en Espagne. Nombreuses photos, ça donne envie...

samedi 12 avril 2014

FABLE : LE BALEZE ET LE GRINGALET

Voilà ma copie. Je ne suis pas sûr d'arriver à quatre pages, peut-être en écrivant gros et en sautant des lignes... De plus, je ne pense pas avoir grand chose à vous apprendre sur le vélo. Mettons que, pour une fois, je m'adresse à un public de néophytes.
Donc, le vélo, comme l'a si bien dit mon camarade : "C'est dur !". C'est bien résumé, un poil elliptique et je sens le lecteur un peu sur sa faim.
Tout le monde peut plus ou moins enfourcher une bicyclette et transformer le mouvement habituellement alternatif de ses membres inférieurs en mouvement rotatif pour produire un déplacement. Ce geste primaire sera contrarié quand vous chercherez à accélérer. Les facteurs limitants se révèleront nombreux et perfides. Entre autres, si l'effort dure, il y a fort à parier que vous finirez trahis par votre système musculaire. A ce jeu, les costauds, les maousses, les musclés sont avantagés. Car quoi qu'en pense la plupart d'entre vous, sur le plat, ce sont les watts qui comptent et un peu l'aérodynamisme si la vitesse augmente. Mais, car il y a toujours un mais, ce n'est pas tout. Quoique vu de loin on ne s'en rende pas compte, la terre n'est pas plate, loin s'en faut. Et là, mesdames et messieurs, dans les dénivelés, le vélo n'est plus une charmante activité pour tromper l'ennui, le vélo, dans les côtes et en montagne, c'est l'enfer ! L'élévation de vos kilos devient une torture, votre vitesse ne fait que décroître, tous les voyants sont au rouge. Comment peut-on aimer ça ? Et je ne vous parle pas des descentes où vous risquez votre vie à chaque virage. Victimes du rapport poids-puissance vous êtes et vous resterez. Vous aurez alors remarqué que les ablettes, les maigrichons, les barbichus et compagnie sont devant.
En conclusion, de deux maux choisissez le moindre en fonction de votre gabarit.
Michel de la Fontaine

Rendez-vous dimanche 13/04 Voisins 8 h.

samedi 5 avril 2014

Viva Bonneval 2014!

Demander à un professionnel de hiérarchiser le niveau de difficulté entre un Milan-San-Rémo, un tour de Flandres ou une étape de montagne avec 5000m de dénivelé : Il sera bien embêté car même si la gestion de l’effort entre ces épreuves reste évidemment différente, la bataille à l’avant implique un engagement total et sans réserve. A un facteur homothétique près (pour reprendre une expression que j’ai l’habitude d’utiliser dans mon travail quand je veux faire mon intéressant…), quelle différence d’engagement physique peut-il y avoir pour un VS man moyen, entre le raid sur Bonneval vent dans la gueule ou le célèbre parcours de bosses de la vallée? (Michel, tu me fais une dissert de 4pages là-dessus pour demain). Une bosse, voire un col, est cernée géographiquement : il y a un début et une fin et il est donc facilement concevable pour un cerveau de cycliste de caler son effort entre ces 2 bornes. Il en est tout autre pour un parcours en plaine exposé au vent : vous souffrez, votre cardio-fréquencemètre flirte allègrement les 150bpm, et lorsque vous levez les yeux, votre regard se perd dans une bien lointaine ligne d’horizon… Quel est le repère qui marquera la fin de l’effort ? Vous n’en savez rien… Le cycliste en a évidemment une physique contre lui, mais a contrario, il n’a aucune prise mentale sur Éole : son immatérialité le perturbe, la recherche du remède pour tenter de le dompter reste désespérée... Bon bref, on s’en est quand même tiré et la sortie s’est conclue par le traditionnel et bien sympathique repas à l’auberge de la herse à Bonneval en présence bien sûr, de Monsieur et Madame Kamp. Enfin lorsque je dis ‘conclusion de sortie à Bonneval’, je parle pour la majorité des participants parce que deux inconscients (Hervé et ma pomme) ont eu l’idée saugrenue de tenter le retour en vélo… Le pari a été tenu dans la douleur : Bravo à Hervé, impressionnant de puissance face au vent. Demain rendez-vous 8h à Voisins : non, je ne me suis pas planté, c’est bien 8h00 désormais !