Noël approche, au pied du sapin, j'imagine ces chaussures à semelle carbone avec tous les espoirs qui s'y rattachent :
"Cher petit Papa Noël. Est-ce que je ferai moins de 8 heures à la Marmotte avec le joli cadre que tu vas m'apporter ? Est-ce que les nouveaux groupes Sram Red fournis par Saint-Nicolas-Jean-Baptiste fonctionnent aussi bien qu'il le prétend ?"
Plein de questions, plein de lumière et d'espoir dans vos yeux mouillés d'émotion, tout éblouis par la magie de Noël, que c'est beau !
En attendant, un bon conseil : évitez la bûche. Que ce soit à table ou sur le vélo. Lourde et indigeste dans un cas, humiliante et douloureuse dans l'autre.
La neige et le verglas ne m'amusent plus. Assistons-nous, malgré les prévisions des spécialistes sur un soi-disant réchauffement, au début d'une nouvelle ère glaciaire ? Devrions-nous, comme les cigognes, entamer une migration vers des cieux plus cléments ?
Cap au sud, voilà le mot d'ordre pour les deux mois à venir. Fuyons le gris, les températures négatives, la nuit à 5 h, les matins blêmes et glacés, les vigilances oranges, les dépressions saisonnières, les anoraks à capuche, les soirées au coin du feu, les avis de tempête, les serrures gelées, les pelles à neige, et surtout, surtout les dimanches sans vélo.
Voilà une liste non exhaustive, tu peux aussi, ami cycliste, rajouter tout ce qui t'emmerde en hiver. C'est peu efficace mais ça soulage.
