samedi 16 novembre 2013

LE DESERTEUR

Tout d'abord, merci pour vos nombreuses réponses à mon SMS (12). La question était : qui a roulé ? Planqué dans mon canapé, je me suis senti un peu coupable, comme un officier de 1914 sonnant la charge du fond de sa tranchée sans en sortir. Mais il faut comprendre que parmi les réponses à ma question, Jeff s'est empressé de m'envoyer le SMS suivant, je cite : "6 au départ, 106 km, 3h15, 650 m de dénivelé, 32 de moyenne, vent fort, un peu de pluie. J'ai fait le parcours, on a tourné en forme de trèfle autour de Senlisse."
Donc, sincères condoléances aux familles de ses compagnons de route et respect éternel pour leur bravoure.
Aux autres, une loi d'amnistie vient juste de passer et ils pourront se racheter demain : dimanche 17/11 Voisins 9 h.
A mon commandement : CHARGEEEEZ !!!

vendredi 15 novembre 2013

NY 2013 !!!




Et oui, voici de CR d’une journée pas comme les autres et qui restera dans les mémoires de tous les ZUNINO pendant plusieurs générations. Le genre de légende que l’on raconte au coin du feu à des enfants qui boivent un bon chocolat chaud et les paroles de l’orateur. L’histoire évoluera surement aux files des générations et le résultat aussi mais comme pour toutes les légendes il y aura une base de vérité. Tout commence au terminale 2A avec une bonne centaine de runners (comme on dit de l’autre côté de l’atlantique) et un avion qui a 3 heures de retard. Cela va changer nos plans de recharge glucidique. Heureusement j’ai du Malto dans mon sac. Une poudre blanche qui passe bien la douane finalement. On se fait une bonne gourde de nouilles liquides (Hélène aime de genre de repas à la folie ). Enfin l’avion et hop on met nos chaussettes de contention pour ne pas avoir des jambes comme des ballons en arrivant à JFK. Et oui on fait le métier. On arrive à notre Hôtel (waldorff Astoria celui de Barak) au croisement de park avenue et de la 50éme comme on dit à Manhattan. Bref on se croirait dans une sérié télé. Au petit matin enfin vers 5h on est déjà debout avec le décalage mais heureusement on n’est pas chez Sephora et on peut boire un café et manger un truc 24/24 chez nos amis US. On prend ensuite la direction de central park pour un dernier footing en repérage des derniers kms enfin des miles. C’est cool chez eux le marathon fait seulement 26,2 miles. On voit des runners à chaque coin de rue. Une petite visite de NY en bus pour ne pas taper dans les jambes sous un beau soleil et 20 degrés, le dossard dans un village départ ou on te donne des power bars comme des cacahuètes et une pasta party pour 50 000 avec encore une organisation au top. Une bonne séance massage que je ne peux malheureusement pas vous raconter. Bon là on est debout à 5h mais c’est normal. Gâteau sport dans la chambre et je me fais la réflexion que ma compagne de chambre à moins de barbe que d’habitude. On prend le cortège des 1000 bus qui vont au départ à Staten island. Ce matin le printemps n’est plus là et on a un bon 7 degrés et un vent puissant qui vient de chez nos amis canadiens. On va donc devoir passer 3h dans des couvertures et en buvant des cafés avec d’excellents bagels. Bref on est chaud comme des glaçons pour le départ. On se range enfin dans notre box avec les donneurs de rythmes du 4H30. Notre objectif est de finir en étant debout. Une grosse émotion quand tout le monde hurle au départ et on se lance avec la musique New York New York de Sinatra dans les oreilles. On commence par une bonne bosse de 1 kms et Hélène dépasse déjà les 4H30 sans un regard. Il semblerait qu’elle ait la bonne jambe. De mon coté j’ai encore fait une réserve de powerbars au départ (vraiment une course pour Daniel) et je fais claquer mon drapeau français au vent. Je sais aussi que Pamela Anderson est sur la course alors tous mes sens son en éveille. On enchaine les grandes lignes droites et sur un bon tempo en se ravitaillant bien (il y a un ravito tous les miles le grand luxe). On passe aux 20 kms en 1H57 (Hélène tombe son temps des 20kms de Paris de 7 minutes). Elle semble effectivement dans un bon jour et j’espère que l’ambiance incroyable ( 2 millions de personnes sur le bord de la route) de lui donne pas trop d’ailes. On se croirait dans l’alpes d’huez pendant 42 bornes. Si on tient sur le même rythme jusqu’aux 30 c’est tout bon et après c’est dans la tête. Le petit coup de moins bien arrive et les doutes aussi mais on arrive juste au stand powerbars (cet article n’est pas une pub pour cette marque) et hop un « bon » petit gel à la caféine et on repart même si les jambes font mal. Au passage d’un des nombreux ponts vers le 34 kms on voit notre Marie Jo qui n’a plus ses jambes de gazelle alors on en profite pour mettre une mine à une double championne olympique. La grande vie quoi. Les derniers kms sont difficiles car il y a de nombreuses bosses et une qui fait bien mal d’environ 2 kms avant central park. C’est vraiment un marathon mal plat. Enfin de central park et ses bosses à répétition mais l’énergie revient et on est porté par une foule immense c’est magique. Voilà la ligne et la belle et lourde médaille une bonne polaire pour revenir à l’hôtel, ils pensent vraiment à tout. Vous connaissez le résultat qui a fait la une de l’équipe bien évidemment. 4h23 01 pour madame et 4h23 02 pour moi. Un grand moment de plaisir et une semaine bien sympa chez les ricains. Hélène aura encore les jambes pour faire les magasins dans NY les jours suivants et aussi quelques restos pour passer le goût des nouilles liquides.

samedi 9 novembre 2013

MARATHON A L'HUILE

J'espère bien que Pascal (ou Hélène) vont se fendre d'un petit récit de leur marathon new-yorkais. A voir les réactions nombreuses et enthousiastes, je prophétise pour le futur proche une participation à grande échelle. Hop là ! tout le VS, hommes, femmes et enfants, sur la 5ème Avenue !!!...
En attendant ce grand jour, pragmatiques en diable, préparons nous consciencieusement.
Dimanche 10/11 Voisins 9 h.
Mais où j'ai mis mes baskets, moi ???