mardi 31 août 2010

MERCI Mr FIGNON


Hommage du VS à un grand sportif !!!

HOTEL EST PRIS QUI CROYAIT PRENDRE




Si les absents ont, soi-disant, toujours tort, sur ce week-end les présents n'ont pas eu tort et ils se sont même bien tordus de rire. Explication : quoique fin août, le 29 reste une date estivale où les lieux de villégiature sont encombrés des nombreux vacanciers amoureux des bocages bourguignons. Il me fut donc difficile de dénicher un hôtel disponible pour les 11 pékins qui devaient composer l'équipe originelle. Je me garderai bien de souligner les défections diverses, toujours est-il que nous ne serons plus que 7. Après moult appels infructueux, une voix légèrement goguenarde acquiesce à mes demandes :
"Oui, il y a des chambres de libre.
Oui, on peut avoir des lits séparés.
Oui, nous pouvons vous réserver tables et couverts et vous prévoir un menu spécial "sportif".
Je frétille et saute sur l'occasion. Je suis un peu déçu de ne pas avoir la chambre 116, mais bon ... Nous irons donc à l'hôtel du Morvan à Tannay, 13 km du départ, affaire classée.
Après un rallye campagnard sur les départementales locales, nous parvenons à destination, soit une bâtisse au charme suranné en bord de route. De loin, cet établissement a tout de même une certaine allure. Un petit gros chauve nous accueille (non, ce n'est pas un entraîneur) : "Quoi ? Versailles Sportif ? Connais pas ! Des chambres ? Quelles chambres ? Non, je n'ai pas de chambres ...".
Humour ! Nous sommes donc à l'école du rire.
Continuons, visite des piaules.
Chambre 1 : En haut d'un étroit escalier, un corridor tortueux nous emmène dans un 13 m² où un papier peint hors d'âge encadre une literie d'avant les croisades.
Chambre 2 : Un bref coup d'oeil nous confirmera que Claudine est logée, si je puis dire, à la même enseigne.
Chambre 3 (le bouquet final) : Trois plumards sagement alignés font face à un magnifique chiotte qui ne s'est pas donné la peine de s'entourer de la moindre cloison pour assurer une intimité minimum propice à éviter de tenaces constipations dues à vos collègues, spectateurs hilares de vos tentatives d'évacuation gastrique ...
Dès notre arrivée, Didier avait bien remarqué un orgue électronique sur la sympathique terrasse devant nous accueillir pour le dîner. Dans un grand sourire, le patron déclare qu'il aime bien jouer jusqu'à 2 h du matin (dommage que vous n'ayez pas l'image pour apprécier la tête de Daniel !). Humour, humour, quand tu nous tiens.
Notre hôtelier est donc clown musicien. Comment la soirée pourrait-elle être triste ? Effectivement, nous ne serons pas déçus. A table à 19 h 30 en terrasse, nous en sortirons à 21 h 15 bien sonnées, légèrement frigorifiés pour certains. Chaque plat est entrecoupé d'un petit couplet à la trompette et du serveur l'accompagnant sur l'orgue déjà cité. Il va sans dire qu'ils sont tout seul au service pour ce soir où l'on affiche complet en salle et en terrasse. Qu'à cela ne tienne. La fraîcheur nous incite à nous réfugier dans un charmant petit salon attenant au bar. Claudine émet le voeu d'obtenir une tisane, elle fait des émules ce qui donne ce dialogue surréaliste :
"Nous voudrions 5 tisanes et un café, et vous régler la chambre et les repas".
"Quoi ? Maintenant ? Mais vous voyez pas que c'est en plein pendant le service ?"
Je m'aperçois que j'ai déjà noirci deux pages et rien dit encore sur le côté sportif. Vraiment, ça vous intéresse de savoir qui a fait quel parcours, à quelle place et dans quel chrono ? Bandes de vilains petits curieux, eh bien vous en serez pour vos frais, je n'ai noté ni les places, ni les temps et vous êtes donc condamnés à compulser Vélo 101 ou le site officiel.
Tout de même, en bref : Jean-François et Didier claquent des temps dignes de leur rang. Daniel, légèrement déçu, un peu de fatigue, trop ou pas assez de vélo pendant les vacances. Eric, égal à lui-même, malgré une récup incomplète due au décalage horaire conséquence de son récent retour de Martinique.
Pour Claudine : Hip hip hip hourra !! Une place de 3ème et une coupe de plus pour le V.S.
Michel et Jean-Pierre : Jean-Pierre, après un départ fulgurant, essuie une sévère défaillance. Nous le rejoignons et l'intégrons à notre petit groupe au 100ème km. Il s'avère qu'il est en difficulté dans les bosses. Nous resterons solidaires pour boucler les 60 dernières bornes. Bravo à son courage pour n'avoir pas bâché, malgré des crampes, accompagnées d'hypoglycémie chronique et de l'impossibilité de s'alimenter.
Pour conclure ce week-end bien rigolo, je passe le témoin aux partants sur la Jean-Paul Garde, la Machinoise et la Picarde. Bonne route à eux.

samedi 28 août 2010

A la mi-Aout...



Au travers des diverses marques de sympathie et d’attention qu’on daigne subitement vous accorder ces jours là, mais aussi avec les "ripailleries" et autres festoyances qui y sont bien souvent associés, on se souvient généralement de nos anniversaires en « dizaine toute ronde ».
Mais entre deux dizaines ? Qui donc se souvient de ces 22 ans par exemple ??? (Jonathan est hors course puisque c'était l’année dernière…)
Je trouve donc parfaitement louable de prendre les devants et de faire preuve d’initiative personnelle pour tenter de se fabriquer des souvenirs d’anniversaire inter-dizaine.
Ainsi, en ce dimanche 15 Août 2010 jour de mon ...6ème anniversaire, je décidais de ne pas rester passivement accroché à mon téléphone en attendant les messages attentionnés de mes chers collègues du VS (hem…), mais plutôt d’agir seul pour tenter de me graver un de ces souvenirs d’ inter-dizaine.
Me voilà donc dans le Cantal en cette matinée un tantinet grisounette au départ de l’épreuve cyclo de « l’étape Sanfloraine ». Résultat : une belle 6ème place au scratch et un podium dans la caté avec remise des récompenses par Bernard Hinault himself ! Voilà, pour moi ça ne sera pas compliqué de me souvenir de mon ...6ème anniversaire...

SETTONS JAMAIS... (*)

Pendant que nous irons mouiller le maillot autour du Lac des Settons, d'autres surveilleront notre chère vallée. Profitez de ces derniers beaux jours pour montrer combien vous êtes forts, et beaux, et rapides, et tout et tout. Bien que non concerné par ce rendez-vous, je me permets de proposer un petit 8 h 30 dimanche 29/08 à la stèle Jacques Anquetil.
Je tiens également à remercier Pierre pour son dernier message. Sa plaidorie pour les cols durs trouvera-t-elle un écho ? car bien sûr : "Si l'école dure, il y a moins de vacances". Ouais ! je sais, c'est nul, mais c'est la rentrée, il faut que je chauffe un peu. Ce qui me fait rire ce n'est pas ce pathétique jeu de mots, c'est d'imaginer vos airs navrés et vos pensées les plus secrètes : "Ce pauvre Michel, faut qu'il arrête..."
(*) Pour ceux qui n'ont jamais fait la J.F. Bernard, le Lac des Settons se trouve sur la fin du parcours et plus d'un participant m'en a parlé avec des trémolos dans la voix, ça a l'air terrible...

mercredi 25 août 2010

LA HAUT DANS LA MONTAGNE...

Seuls les cons ne changent jamais d'avis : vous connaissez le proverbe ? L'an dernier, j'avais proclamé haut (mais pas trop fort) que fini, c'était fini les cyclos et que désormais ma place était plutôt dans le coaching (cf Marmotte 2009). Bon, c'est vrai l'entraînement en région parisienne ça me barbe profondément mais la montagne c'est la vraie raison de mon investissement dans le vélo, difficile de vraiment décrocher de ce côté. Donc cette année je m'y suis remis gentiment en mai, et j'ai avec plus ou moins de bonheur assuré 4 courses en juin (dont 2 petits parcours) mais pour l’essentiel en montagne.
Bien sûr les vacances c’est l’occasion de plus et mieux rouler : en Suisse et dans les Alpes pour moi. Résultat des courses (si je puis dire) : je suis nettement mieux au mois d’août !
Laurent me téléphone début août et me parle de la Pantani : je me penche sur le parcours mais décidément un petit parcours de 65km, c’est pas sérieux ! Donc finalement on a retrouvé JL Lacoste pour la grande aventure le dimanche 22 aux 2 Alpes : 154km, 3900m dénivelée, du costaud ! Et encore je vous passe un col inconnu : la Parquetout = 6km à plus de 10% ! (+le célébrissime début de l’Alpe à Bourg d’Oisans).
Météo de rêve mais brulante (32° à Bourg d’Oisans), paysages magnifiques : sans aucun doute une des très belles cyclos du calendrier.
A l’arrivée nous terminons tous les 3 épuisés (les 2 autres ont eu la riche idée de faire le contre la montre en côte la veille !), mais au bout de nous-mêmes.
Classements respectifs : 94 (caté 13) pour moi, 89 (22) pour Laurent et 84 (31) pour JLL, finalement proches les uns des autres.
N’exagérons rien : mon niveau reste modeste, mais j’ai pu tester que ma vérité personnelle elle est là-haut, tout là-haut dans la montagne…

vendredi 20 août 2010

A L'OUEST RIEN DE NOUVEAU

Alors rien, on s'en va deux semaines et au retour, rien, pas le moindre petit compte-rendu, pas le plus petit récit. Vraiment, je suis déçu, déçu, déçu.
D'autant plus que mon petit doigt m'a dit que pas mal d'entre vous ne sont pas restés inactifs. Peut-être marchez vous à la prime ? Un bidon dédicadé D.R. au premier qui raconte ses vacances. Me concernant, je ne ferai pas de mystère : deux semaines dans le Lot et me voilà d'attaque pour la Jean-François Bernard. Des sorties savamment calculées par mon leader charismatique me permettront-elles de boucler le grand parcours ou bien d'aller rejoindre le bataillon d'herboristes amateurs prêts à étudier les différentes variétés de pâquerettes bourguignonnes ? Seuls les partants auront l'exclusivité de cette information capitale sur ma vie sportive.
Avez-vous au moins suivi le Tour ? Contador a-t-il gagné sur un saut de chaîne ? Nos vaillants petits poulbots tricolores pourront-ils prétendre un jour à autre chose qu'à des victoires d'étapes ? Si Andy Schleck perd deux kilos, pourra-t-on voir à travers ? Vous avez une heure, je ramasse les copies à moins le quart, silence dans les rangs.
Sinon, comme d'hab, dimanche 8 h à la stèle.