vendredi 26 juin 2015

ARDÉCHOISE 2015

C'était attendu comme l'événement de l'année puisque l'un d'entre nous en avait fait son objectif principal. Certaines mauvaises langues ont sous entendu qu'il serait plutôt là pour faire le nombre ou pour profiter de l'excellence du gîte. Detrompez-vous : je suis venu principalement pour vous surveiller de près, être ainsi au coeur de l'action, au coeur de l'Ardèche, là où tout se passe. La tâche sera plutôt plaisante. Avec une organisation archi professionnelle où rien n'est laissé au hasard, sauf peut-être la distribution des dossards qui sera l'objet d'un pataquès rigolo : les dossards prioritaires voleront dans tous les sens avant que les plus méritants n'arrivent à les rattraper. Jean-Luc, correspondant permanent, donnera de son temps et de son énergie pour que chacun ait son numéro.
Un super Popo au pupitre, tel un maestro, assurera un convoyage parfait. Une main de fer dans un gant de crin, personne ne discute, discipline, obéissance et péréquation, telle est notre devise.
Tout ça pour qu'en ce beau samedi 20 juin une quinzaine de bons p'tits gars de chez nous se retrouve sur la ligne ou plutôt sur les lignes ou bien dans les sas ou, plus exactement, dans une marée de cyclos engloutissant le bon village de Saint-Félicien. La température est presque idéale, un vent modéré, un peu trop présent au goût de certains, assurera le refroidissement des organismes et durcira quelque peu l'épreuve.
Voilà, c'est parti :
- Jean-Luc, Pascal, Daniel, Laurent, Benoît, Raphaël, sur l'Ardéchoise
- Didier, Hervé 1, Hervé 2, Fred, Pascal, Eric, sur la Volcanique
- Pierre et mézigue sur les Boutières
- Jean-Michel qui effectuera le Marathon
Soit presque 3000 km à nous tous.
Ce qui s'est passé entre l'arrivée et le départ n'appartient qu'à ceux qui l'ont vécu, mais nous pouvons dégager deux grandes constances. Primo, 14000 mecs sur la route + 8000 bénévoles, ça fait du bruit. Deuxio, jusqu'à preuve du contraire, l'Ardèche n'est pas plate. La conjonction de ces deux facteurs génère une journée que vous n'oublierez pas de si tôt.
Pas de galère à déplorer (je ne compte pas les coups de moins bien que presque tout le monde a connu). Mentionnons tout de même la crevaison d'Hervé (à ta place je jouerais au loto, avec la scoumoune que tu trimballes, quand ça va tourner ça va faire mal).
Félicitons tout le monde en bloc. Amateurs de chiffres et de hiérarchie, vous trouverez les classements et les temps sur le site officiel. Vous pourrez ainsi trier nos amis en trois catégories :
- les tueurs, les méchants, les compétitifs qui se courent après, se dépouillent. Généralement entraînés comme des pros, ils ne sont pas là pour rigoler. Bravo à eux
- les vaillants. Eux aussi prennent les choses au sérieux mais voilà, c'est pas facile, la route est longue et la pente est forte, comme disait Raffarin. Ils se battent et font de leur mieux. Je dis : respect
- et enfin, les cyclistes processionnaires, à la pratique alternative et approximative. Ils s'arrêtent plus souvent, montent moins vite et descendent plus lentement. Ils ressemblent aux cyclistes comme le Canada Dry ressemble à l'alcool. De loin ça va, mais de près ça le fait pas.
Il serait également injuste de ne pas remercier chaleureusement les tenanciers de l'Amandine à Satillieu. Leur disponibilité, leur gentillesse et l'excellence des repas sont dignes d'éloges et c'est avec regret qu'au petit matin du dimanche nous remontons sur Versailles.

Rendez-vous dimanche 28 juin - 8h Voisins





vendredi 12 juin 2015

MERCI !

Merci à nos athlètes d'être aussi dynamiques et de se prêter avec autant de complaisance au jeu de : '' Je vous le raconte puisque j'y étais.'' Ça change des histoires de Tonton Michel qui pleurniche parce qu'il n'arrive pas à suivre...
Mais j'insiste : je serai encore là dimanche, 8h Voisins. Qui m'apportera des mouchoirs ?

lundi 8 juin 2015

Lyon Mont Blanc Lyon et le col de la Croix fris (Fry).

Comme nous étions un peu soulés par les courses et la pression du chrono, Daniel avait proposé de faire Lyon Mont Blanc, histoire de faire 400 bornes en allant voir les montagnes dans un esprit vraiment cyclo. Alors Go pour 4 rigolos du VS (Guillaume, Benoit, Daniel et moi) et un Lacoste en « locale » de l’étape. Petit hôtel sympa avec formule sportif et les glycogènes qui vont bien. Bref on est ready pour 2 belles étapes de montagne. Une seule petite inquiétude pour notre grimpeur italien : on annonce plus de 30 degrés pendant tout le week-end. Cathy (femme de JL) qui pense à tout et qui est infirmière me donne son numéro car elle fait l’assistance de son homme et se propose de me ramasser quand je tomberai sur la route. Me voilà donc bien rassuré . Départ 7h30 avec le club LFC qui devait penser que l’étape faisait 70kms. On arrive donc au premier ravito en 2h à peine (35,4 de moy sur un terrain vallonné). Notre Guillaume a aussi donné du sien pour maintenir cette « petite » allure de cyclotouriste car je vous rappelle que nous ne sommes pas en course, que le soleil tape déjà très fort et que nous avons encore 3000 m de dev sur les 3500 pour finir. Nous voilà donc dans le premier col difficile avec les traditionnelles remarques : ce n’est pas les bosses de Versailles etc. … Daniel qui n’est pas à son top (un peu malade) et moi, nous laissons partir nos grimpeurs et spécialement Guillaume qui a prévu par cette belle journée d’ajouter un col pour préparer la marmotte. La température devient caniculaire (36 degrés dans les vallées) et il y a maintenant des coureurs de partout et nos collègues du club LFC semblent bien dans le dur maintenant. Heureusement les ravitos sont top avec du sucré, du salé et même un petit verre de rouge pour les plus courageux. Notre grimpeur italien va aussi en profiter pour prendre au moins 10 douches d’eau fraiche pendant la journée afin de refroidir cette terrible machine. Nous arrivons donc au pied du col de la croix Fry (12kms) avec un Daniel qui semble vivre un enfer et qui me dit de partir depuis longtemps. Je vais sagement rester avec lui pour vivre un moment qui ressemble fort au duel Anquetil / Poulidor dans le Puy de Dôme. Les 5 premiers kilos se passent bien pour moi et je suis 2 à 300 m devant notre Daniel qui fait preuve d’un courage énorme. Il est évidemment vers 13h quand nous sommes dans ce col sans ombre et à plus de 36 degrés et voilà que les passages à 9/10% arrivent. Je vois mon compteur descendre sous les 10km/h et je me souviens des conseils de Pierre : une seule chose à faire un stop à l’ombre. Je me pose donc dans l’herbe fraiche avec des mouches qui viennent sur moi comme pour sentir un futur cadavre. Daniel me passe avec un style peu académique et me demande si je peux continuer et effectivement je vais repartir pour aller visiter avec Daniel une belle fontaine 2 kms plus haut. Bref de fontaine en fontaine nous allons passer mais ses quelques kilomètres resteront pour toujours dans ma mémoire car nous avons bien souffert à 2 et nous ne serons pas les seuls. Nous passons ensuite le col de Aravis et hop une grande descente pour aller vers la dernière bosse pour rejoindre l’hôtel. Encore un truc de 3 kms en plein soleil à 7/8% qui va faire bien mal après presque 200kms. Nous arrivons 5ème et 6ème et Benoit est déjà là. Il manque notre Guillaume qui avait rajouté un col et c’est finalement Cathy qui va le retrouver en mode herbe fraiche dans la Croix Fry. Il finira par rentrer mais il sait maintenant que ce n’est pas pendant un jour de canicule que tu dois en rajouter. On passe une très bonne soirée dans une ambiance vraiment sympa et avec enfin des orages pour un peu de fraicheur. Une bonne petite bière et ensuite on mange comme des cochons (sauf Daniel of course) un bon buffet et après un Juve-Barca et au lit. Jour 2 : Daniel n’a pas passé une bonne nuit et il va encore bien lutter pour boucler les 203 Kms et 2850 de dev de la journée. Nous partons vers 7h direction un petit col et ensuite la vallée sur les routes du DAUPHINE. Guillaume nous ballade à plus de 35 de moy sans rien demander et nous ne sommes pas les seuls dans sa roue. Nous enchainons ensuite 2 cols et les remarques d’hier changent. On est maintenant sur : comment vous faites pour grimper comme ça les parisiens ??? Pourtant avec Daniel, on ne vole pas. Guillaume et Benoit vont nous attendre au-dessus du dernier grand col et après une longue descente on va finir par 80 kms de montée / descente dans un four à plus de 35 degrés. Benoit et Guillaume donneront un rythme très dynamique dans les bosses et Guillaume terminera le travail à plus de 40km/h dans le final. Nous arriverons les 4 main dans la main pour les places de 1,2,3 et 4. Les organisateurs étaient assez étonnés que nous venions de si loin pour leur épreuve et de notre « performance ». Un super Week-end de vélo avec une super organisation et des bénévoles top sympathiques. Merci Daniel pour l’idée même si tu as beaucoup souffert. Une vrai belle épreuve à faire mais avec des bonnes jambes car vraiment pas facile. On espère maintenant que cela va payer pour l’ardéchoise. Pour moi c’est la première fois que je monte des cols pendant 2 jours dans la chaleur sans finir à l’hôpital.

samedi 6 juin 2015

CHALLENGE DU VERCORS

Ci-dessous le résumé de notre envoyé spécial, Guillaume, et de toute son équipe sur le Challenge du Vercors.
A vous Cognacq Jay !

"Dimanche dernier fut l'occasion pour 8 cyclistes du VS de participer à la très belle course du challenge Vercors. Après une bonne nuit passée dans un gîte fort sympathique, nous avons pu profiter d'une très belle journée ensoleillée, des superbes paysages du Vercors et de ses innombrables cols.
Pour ma part, les jambes répondant plutôt bien au départ, j'ai pris le parti de suivre les meilleurs le plus longtemps possible. Après quelques passages au-delà des 190 pulsations/minute, quelques descentes à tombeau ouvert et quelques relais pris sur les portions roulantes, je me suis retrouvé dans le groupe de 17 coureurs de tête après 80 km. Autant dire qu'il y avait du beau monde parmi les rescapés, un peu trop à mon goût... D'un naturel peu mondain et préférant la solitude, j'ai donc poursuivi l'aventure dans des groupes plus réduits, avant de me faire rattraper par d'autres coureurs dans les dernières difficultés, les forces commençant à manquer. Je termine néanmoins très satisfait de ma course à la 29ème place, en 5h22, 27 minutes derrière les premiers. Le reste de la troupe s'est également très bien comportée. Didier, plus à l'aise en montée qu'en descente, termine à une belle 94ème place en 5h59, juste devant Jean-Michel Sanchez, un ami du VS qui a passé la nuit dans notre gîte. Régional de l'étape, Hervé Lours améliore considérablement son temps de l'an passé en 6h12. Il prend la 126ème place. Après un départ très rapide, notre vaillant capitaine de route Daniel a vu sa belle mécanique se gripper dans la Machine et ses pentes infernales. Malgré ce terrible "coup de tige", il rallie l'arrivée en 6h20 à la 144ème place. Moins en forme que l'an passé, Hervé Laurent aura mis 6h32 (179ème place) pour achever le parcours, un peu moins qu'un courageux Laurent Hamon qui réalise le temps de 6h35 (186ème place) malgré une infection très handicapante. Enfin, un Jean-Luc en reprise ferme la marche pour le VS en 6h51 (216ème place sur 299 concurrents).
Le VS était également représenté sur le parcours de 121km par Pierre le Grand, dit "Popo", qui aura géré son parcours pour terminer en 4h27.
En résumé, un très beau week-end pour tout le monde, avec une organisation menée de main de maître par Popo, un cadre et une météo idyllique pour la pratique vélocypédique."

Vous vous en doutez, rendez-vous dimanche 07/06, 8h Voisins.