LA BLE D'OR

C'était prévu, c'était calé, il n'était donc pas question de se défiler, même si un vent fort prévu en rafales et une température un peu fraîche ont quelque peu dilué une motivation aléatoire. Nous retrouvons tout de même huit versaillais sur la ligne : Eric, Jean-Baptiste, Gérard, les deux Laurent, Patrick, Claudine et moi. Gérard est accompagné de Cédric et je suis heureux de voir quelques sympathisants : Philippe, Benjamin et Jonathan Denis.
J'espère ne pas trop déformer la réalité, le récit étant relaté par Jean-Baptiste qui était au plus près de l'action sur le grand parcours. Au départ, le peloton n'est pas énorme. Assez tôt, cinq mecs se font la valise, ils ne seront pas revus. Parmi eux, Jonathan Denis qui fera 3ème. Derrière, à 4 minutes, un paquet d'une quinzaine avec Benjamin (11ème), Jean-Baptiste (17ème) et Philippe (22ème). Quelques secondes derrière, Laurent Thévenin (29ème) puis Cédric (54ème). Héroïque Cédric, parti seul en chasse, la gueule dans le vent pour boucher le trou de 2 minutes le séparant des premiers. Quand il y parvient, après 50 bornes de chasse, il est un peu sec et ne pourra les accompagner jusqu'à l'arrivée. Bravo pour ce bel esprit combatif, Gérard tu peux être fier de ton fiston.
Eric, victime de crampes, fera 67ème dans le même groupe que Gérard et Laurent.
Patrick, peu chanceux, crève dès le départ, il fera finalement le petit parcours.
Mandaté en tant que lièvre sur le petit parcours, Claudine et moi partons une 1/2 heure après le départ du 160 km. A suivre 95 km avec du vent en veux-tu en voilà. Le tracé n'est pourtant pas si dur mais les directions changent fréquemment, augmentant la difficulté pour trouver un rythme. Au 40ème kilomètre, nous laissons filer cinq ou six gars pour finir plus ou moins seuls. Claudine, courageuse, se bat jusqu'au bout pour arracher une magnifique seconde place dans sa caté. Notre périple durera 3 h 53 et nous serons bien contents d'en terminer. Nous attendons 20 minutes sur la ligne en croquant du pain d'épices pour voir enfin arriver les premiers du grand parcours. A noter la faiblesse de la moyenne du vainqueur : 34,7 km/h, preuve de la difficulté du millésime 2012.

Ce dimanche 22/04, je retrouverai avec plaisir ma petite vallée, bien encaissée, bien abritée du vent et je compte peu me risquer sur les plateaux, pas plus qu'à l'avant du peloton. Rendez-vous à 8 h à Voisins.