vendredi 14 janvier 2011

HOMMAGE AUX BENEVOLES

Je n'aurais jamais cru me passionner pour toutes ces choses offertes par l'informatique : le blog, le mail, l'internet, le gros Google, ...
Sur certaines, je suis encore rétif : Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux.
Avoir des amis que je n'ai jamais vu me laisse songeur. Mais bon, comme disait ce cher Georges, le bilan est globalement positif. Je m'égare.
Tout ça pour vous dire que vous avez sans doute remarquer, sur la ligne du haut de notre blog, une case où s'inscrit : "blog suivant". Donc, curieux, je clique. Et là, ô miracle, j'atterris d'une façon totalement aléatoire sur des blogs de toute nature : "Le scrapbooking en milieu rural", "Pâte à sel et fleurs séchées", "Le blog des intellectuels au cerf-volant", ..., découvrant ainsi la richesse du monde par leur passion. De temps en temps, une perle, une pépite, un truc qui m'accroche. Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer le texte suivant, trouvé au hasard. J'y vois, malgré le léger pessimisme du fond, un humour caustique qui, j'espère, vous fera sourire :

"Le Bénévole et le Yaka
Le Bénévole est un mammifère bipède qu’on rencontre surtout dans les associations et les clubs sportifs où il peut se réunir avec ses congénères. Les bénévoles se rassemblent à un signal mystérieux appelé «Convocation». On les rencontre aussi et surtout en petits groupes dans divers endroits, quelques fois tard le soir, l’œil hagard, les cheveux en bataille et le teint blafard, discutant ferme sur la meilleure façon d’animer une manifestation, ou de faire des recettes supplémentaires pour boucler leur budget.
Le téléphone est un appareil qui est beaucoup utilisé par le bénévole, et qui lui prend beaucoup de son temps et de son argent. Mais cet instrument lui permet de régler les petits problèmes qui se posent au jour le jour.
L’ennemi héréditaire du bénévole est le « Yaka » dont les origines n’ont pu être à ce jour encore déterminées. Le « Yaka » est également un bipède, mais il se caractérise surtout par un cerveau très petit qui ne lui permet de connaître que deux mots « YA QU’A » ce qui explique son nom. Il ne faut pas confondre le "Yaka" avec son cousin le "Foquon", dont le cerveau est legèrement plus developpé.
Le « Yaka », bien abrité dans la cité anonyme, attend le moment où le bénévole fera une erreur ou un oubli, pour bondir et lancer son venin qui atteindra son adversaire, et provoquera chez celui-ci un malaise très grave : le découragement.
Les premiers symptômes de cette implacable maladie sont visibles rapidement : Absences de plus en plus fréquentes aux réunions, interêt croissant pour son jardin et pour La Roue de la Fortune. Sourire attendri devant une canne a pêche ou un fusil pour les plaisirs dominicaux.
Les bénévoles décimés par le découragement risquent de disparaître et il n’est pas impossible que dans quelques années, cette espèce se retrouve uniquement dans les zoos où comme tous ces malheureux animaux enfermés, ils n’arrivent pas à se reproduire.
Les « Yakas » avec leurs petits cerveaux et leurs grandes langues viendront leur lancer des cacahuètes pour tromper l’ennui. Ils se rappelleront avec nostalgie le passé, pas si lointain où le bénévole abondait et où on pouvait le traquer sans contrainte".

Sinon, dimanche 16/01 - 9 h à Voisins.

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