vendredi 20 septembre 2013

IL Y A ETE

On se fait vite une réputation, celle d'être velléitaire surtout. Grand disou, petit faisou, comme on dit chez nous. JB, lui, il s'en fout, parce que quand il y va et qu'il ne tombe pas, ça fait mal...
Nous sommes nombreux à regarder les martiens capables de rester dans les paquets de devant. J'ai un copain martien, pourtant ça ne se voit pas, pas d'antennes, pas d'oreilles style "Monsieur Spock" ou autre soucoupe volante. On ne le perçoit que quand il est sur un vélo...
Parole à l'artiste :

"Hier, j'étais le seul Versaillais au départ de la Ronde Picarde.
Bon c'est certain, au regard des prévisions météo annoncées il fallait en vouloir pour prendre le volant vendredi soir en direction de cette région very close to Ch'ti country...
Laurent s’étant désisté dans la journée, j'ai vraiment pris ma décision à la dernière minute. Le vélo dans la voiture et le sac fait, je ne savais toujours pas si j'allais partir!
Certains d'entre vous connaissant déjà mes décisions de dernière minute, découvrez donc aussi mes indécisions de dernière minute (pas très confortable à vivre...).
Le pire c'est que même parti, rien n'était définitif car rapidement englué dans les traditionnels bouchons de week-end, la tentation du demi-tour me taraudait sans cesse. Je n'arrivais pas à positiver en me disant que le capharnaüm francilien serait bientôt derrière moi : A la perspective de franchir les limites du département de la Somme, je me voyais en Kad Merad dans les « ch’tis »…: les balais d'essuie-glaces à fond dans la nuit et le froid !
Finalement la météo, bien que maussade, n’avait rien d’insupportable samedi. J’irais même presque jusqu’à dire que c’était agréable de faire du vélo hier en Picardie… Les routes étaient certes dégueulasses et nous avons tous finis crottés, mais la température était douce (15°, donc les 2 bidons suffisaient largement), il n’a quasiment pas plu et je n’ai pas été témoin de beaucoup de chutes.
Je trouve que c’est une épreuve exigeante où il faut se battre constamment contre le vent et les autres. La prime est donnée aux bagarreurs et à ceux qui ne baissent jamais les bras : j’aime assez ça.
Je me suis retrouvé dans une échappée entre le 120ème et le 150ème km (enfin plus exactement un contre, car il y avait déjà 4 ou 5 coureurs devant). J’y ai cru car nous roulions bien et je me disais que la fatigue qui commence à se faire sentir après 3h d’effort allait émousser les ardeurs du peloton et jouer plutôt en notre faveur.
Malheureusement, je pense qu’il y avait encore trop de costauds derrière (Michel Heydens, John Gadret, …) pour nous laisser tranquille. Quand nous avons été repris, un peu abattu, je me suis laissé glisser au fond du 1er paquet. Stratégie foireuse car plusieurs petits groupes sont alors partis en facteur, sans réaction particulière.
Dans la dernière cote à 10kms de l’arrivée, la sélection se fait naturellement et nous nous retrouvons à 4 pour basculer vers l’arrivée. Je finis juste dans la roue de John Gadret (22ème du tour cette année et sans contrat pro pour 2014 !), 5h01 et 37.1 de moyenne. Je ne connais pas mon classement mais je m’en fiche : belle partie de manivelles, suis content !"

Vu comme ça, ça a l'air facile. Je vais essayer de faire pareil dimanche 22/09, 8 h 30 à Voisins.

Pour conclure, merci de réserver le meilleur accueil aux sociétaires du Versailles Triathlon, leur maillot bleu devrait s'harmoniser avec notre emblématique fuchsia.

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