Et oui, nous sommes déjà à la deuxième manche de notre challenge de Bourgogne. Les mêmes têtes, les mêmes hommes toujours aussi courageux et les mêmes vélos. Enfin presque, notre ami barbu qui avait voulu jouer le malin en prenant son vieux look à la cote d’Orienne était venu armé du 586 et des ultimates. Il est vrai qu’il senti le vent du boulet passé bien près de ses oreilles et savait qu’il avait besoin de toutes ses armes pour contenir les assauts de la jeune garde.
Mais revenons un peu à la course qui paradoxalement c’est joué dès le départ de Paris.
2 groupes :
Groupe 1 :JFB, Le Barbu et DI ZUN
Groupe 2 : Eric, Jean-Luc, Jean-Pierre
Le groupe 1 arriva sur site avec plus de 2 heures d’avance dans cette magnifique ville du creusot. Nos 3 hommes, on donc pu s’installer tranquillement dans cette fameuse chambre 116 et se préparer de façon optimum. Un petit resto italien, massage et un gros dodo.
Le groupe 2 était déjà en chasse patate. Dîner trop tard, ventre ballonné et donc mauvais dodo. Jean-luc avait oublié ses barres énergétiques. Bref on sentait un manque de professionnalisme dans cette équipe.
Enfin un beau matin de course. Le soleil est là mais le vent aussi. Le groupe 1 arrive encore au départ en premier bien aidé par son Daniel qui était réveillé depuis 5 h du mat. Gâteau sport, échauffement et hop sur la ligne de départ. Le groupe 2 vient nous mendier des barres énergétiques. Encore une fois on remarque une préparation un peu approximative.
La course est lancée vent dans le dos et au KM 0, c’est notre ami Jean-Luc qui démarre et prend rapidement 100 m d’avance sous les yeux perplexes d’un peloton qui tarde à réagir. Tout rentre dans l’ordre au km 0,2. Il va s’en suivre une dizaine d’attaque plus ou moins franche de notre JL mais cela ne permettra pas de créer la cassure. De mon coté, je profite de se départ « assez calme » pour échanger quelques mots avec Leblacher pour le féliciter de ses commentaires sur Sport +. De son coté il me demande qui est se coureur imprévisible du VS qui pose des mines tous les 100m. Jean-Luc a maintenant la pancarte du leader dans le dos. Malheureusement les premières bosses arrivent et notre JL est moins grimpeur que puncheur et sous les regards médusés des leaders il doit rendre les armes. La course va devenir plus calme maintenant en perdant des éléments à l’arrière au fil des cotes. Km 90 les grands attaquent et 7 coureurs partent pour rejoindre 3 autres qui c’était déjà éclipsés. Derrière un groupe de 50 se forme avec nos amis de la 116 + Eric qui sera terrassé par les crampes un peu plus tard. A 2 kms du but, ce groupe au il reste une trentaine de coureur va se battre pour la 7ème car ils ont repris 4 hommes du groupe de devant. Nos trois hommes de la 116 sont bien là pour affronter cette bosse de 2 kms. Di Zunino va lâcher en premier (un peu fatigué le garçon), JF manque un peu de fond et va laisser partir ce renard barbu vers un belle place de 18 et de 3 dans sa catégorie (pour mémoire : les barbus de + de 50 roulant en 586). Un beau tir groupé de la 116 (3 hommes dans la même minute) à seulement 10 minutes des premiers. 15 minutes plus tard c’est l’arrivé d’ Eric, puis Jean-Pierre et enfin après de longues minutes notre attaquant de la première heure est là. Après la remise des coupes et une belle photo de notre Daniel. Le Groupe 1 repart encore en tête en pensant déjà à la récup pendant que le groupe 2 s’enfile des verres de rouge.
Bref si vous faites La Bernard Thevenet : réserver la 116. Il y a des ondes bénéfiques.
Bonne chance à tous pour la look et Bravo à Michel pour sa course sur le 124
Di ZUNINO
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dimanche 23 mai 2010
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Le barbu en 586 avait soi-disant les jambes entoxinées... vous voyez ce que je veux dire. Des jambes de feu, oui!
RépondreSupprimerBravo à sa montée finale, en tout cas.
Autrement, le compte rendu de PZ me semble parfait (ah, la chambre 116...), et j'ajoute que si on n'a pas monté 50 bosses, à peu près toutes semblables, on en a monté 49 - un peu répétitif à la longue, mais surtout trop peu sélectif...
Tordant, ce compte-rendu !
RépondreSupprimerMon pauvre Eric, le pinard ça te réussit mieux dans l'Ouest qu'en Bourgogne ;-)